• La modification des objectifs budgétaires pour les années à venir fait largement réagir le marché.

Le projet de loi de finances 2025 modifie les objectifs de solde primaire pour les années à venir, l’objectif d’excédent n’étant plus fixé à 2025 mais à 2026. Les marchés ont vivement réagi, avec une nette détérioration du taux de change. Néanmoins, les causes restent partagées entre les inquiétudes budgétaires et un contexte externe toujours volatile.

  • L'inflation ralentit plus que prévu en mars.

L’indice général des prix a augmenté de +0,16% en mars, un résultat en deçà des prévisions, qui tablaient sur +0,25%. La hausse est aussi moindre que celle du mois de février (+0,83%). Ce ralentissement s’explique notamment par la baisse des prix des transports.

  • Le phénomène El Niño exacerbe les vulnérabilités économiques au Brésil.

Le Brésil, compte tenu de sa géographie et de son climat, est particulièrement vulnérable à l’événement climatique El Niño. Ses effets varient selon les régions, entraînant des sécheresses dans le nord et d’importantes précipitations dans le sud du pays. Les répercussions du phénomène sur l’économie brésilienne sont nombreuses, touchant plusieurs secteurs économiques (agriculture et énergie), mais impactant également les inégalités sociales et régionales.

  • Graphique de la semaine : Evolution de l’inflation générale et de l’inflation des services.