• La croissance ralentit au T3, toutefois moins qu’anticipé.

La faible variation du PIB au troisième trimestre (+0,1%) confirme la décélération, provoquée par la retombée de la production agricole et par la politique monétaire restrictive. Ce ralentissement est toutefois moins fort que prévu grâce à la résistance de la consommation des ménages et des services. La croissance devrait atteindre +3% en 2023.

  • Le gouvernement prévoit désormais un déficit primaire de -1,7% du PIB en 2023.

Cette révision résulte de la combinaison d'une hausse des projections de dépenses et d'une baisse des estimations de recettes. Le ministère des Finances s’était donné pour objectif de limiter le déficit 2023 à -1% du PIB. Le gouvernement compte sur des mesures de suppression de certaines niches fiscales, en partie déjà approuvées au Congrès, pour inverser la tendance en 2024.

  • Le marché des capitaux confirme son redressement après un fort recul début 2023.

Le volume d’émissions de titres émis au cours des cinq derniers mois a été supérieur de 115% par rapport aux cinq premiers mois de l'année. Cette reprise, permise par l’amélioration du scénario économique et la retombée des inquiétudes liées à l’affaire Americanas, devrait se poursuivre en 2024.

  • Graphiques de la semaine : variation du PIB.