Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d'Oman, du Qatar et du Yémen

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Concurrence pour concurrence 

Beaucoup d’encre a coulé ces dernières années sur la compétition croissante entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Après s’être renforcée dans les années 2015-2019, la relation saoudo-émirienne se serait en effet progressivement dégradée.

Pour accréditer cette idée, on cite notamment l’ultimatum lancé en janvier 2021 par le prince héritier saoudien aux groupes internationaux pour qu’ils installent leurs sièges régionaux à Riyad plutôt qu’à Dubaï. Ou encore, à l’été, le blocage de l’Opep+ par les EAU pour obtenir une base de calcul de quotas de production plus favorable. L’Arabie saoudite réplique en stoppant les vols entre les deux pays, invoquant la propagation du Covid19. On pense aussi au lancement par le Royaume, en mars 2023, de Riyad Air pour concurrencer les compagnies émiriennes (et qatarienne) (débauchant au passage le patron d’Etihad Airways).

Deux annonces cette semaine rappellent toutefois que les liens entre Riyad et Abu Dhabi restent forts.

D’une part, les deux champions des énergies renouvelables de la région, Acwa Power et Masdar, le premier détenu le PIF et le second par Mubadala, ont décidé de s’associer dans une joint-venture en Azerbaidjan. Objectif : développer conjointement 500 MW d’énergie renouvelable.

D’autre part, Saudi Aramco a attribué trois contrats d’une valeur totale de 1,8 Md USD à NPCC, la principale société émirienne de service pour l’industrie pétrogazière, société du portefeuille d’ADQ le troisième fonds souverain d’Abu Dhabi. Ce contrat suit celui de 2,2 Md USD signé par les deux sociétés en 2022.

Deux semaines plus tôt, les deux pays s’étaient également accordés avec les autres membres du CCEAG pour la création d’un visa de tourisme unique.

Le commerce entre les deux pays est dense. L’Arabie saoudite est la première destination des exportations émiriennes et son troisième fournisseur. Ces échanges ont en outre doublé sur la décennie écoulée (de 15 à 30 Md USD par an).

Les deux pays ne publient pas de données sur leurs IDE bilatéraux mais quelques indices signalent qu’ils sont substantiels, et reposent notamment sur les investissements des groupes familiaux. Le groupe Majid Al Futtaim opère notamment 25 magasins Carrefour en Arabie saoudite, deux supplémentaires et dix salles de cinéma sont aussi en construction. Certains conglomérats saoudiens utilisent également les zones franches financières d’Abu Dhabi et Dubaï pour leurs investissements internationaux.

Au plan politique, les deux pays mènent des politiques parallèles d’apaisement des tensions régionales et de soutien aux pays fragiles de la région (rapprochement avec la Turquie et l’Iran, soutien à l’Egypte). Ils ne sont pas pour autant alignés, en témoigne les divergences de vue sur la résolution du conflit au Yémen.

Parallélisme également dans les stratégies de diversification économique et de transition énergétique. La Vision 2030 emprunte beaucoup à la politique de diversification que mènent Abu Dhabi et Dubaï depuis plusieurs décennies (importance de la logistique, du tourisme, de la finance et des nouvelles technologies). Sur le pétrole, les deux pays sont convaincus que le demande à moyen terme va rester forte et investissent dans l’augmentation de leurs capacités de production, tout en s’efforçant de transcrire leurs expertises des énergies traditionnelles dans les énergies nouvelles (cf. Acwa et Masdar).

Reste que le défi de la diversification du modèle n’est pas le même pour des raisons strictement démographiques. Les Emirats, c’est 1 million d’Emiriens (sur une population totale de 10 millions de personnes environ) pour un PIB de 500 Md USD. L’Arabie saoudite compte 19 millions de locaux sur 32 millions d’habitants et pour un PIB de 1100 Md USD.

La relation saoudo-émirienne connait des phases et la complexité des liens qu’entretiennent les deux pays doit inciter à la méfiance vis-à-vis des jugements hâtifs. Sans doute faut-il prendre cette relation avec la même philosophie que les Emiriens et les Saoudiens eux-mêmes. Comme l’a écrit l’Emir de Dubaï Mohammed bin Rashid : “la compétition vous rend toujours plus fort et meilleur. Elle n’est crainte que par les faibles.”

 

Commerce de biens entre les Emirats et l'Arabie saoudite (Md USD)

 KSA UAE

Source : Trademap, d'après les données saoudiennes

 

Pétrole et gaz

Brent : 17/11/2023 à 12h GST : 77,4 USD

Les prix pétroliers sont en baisse au cours des sept derniers jours, pour la 4e semaine consécutive. Le baril de Brent pour la prochaine livraison s’établit, ce vendredi 17 novembre à 12h GST, à 77,4 USD contre plus de 80 USD vendredi dernier. Hier, ces mêmes prix ont brièvement évolué sous la barre des 77 USD le baril, une première depuis juillet 2023. Cette dynamique baissière continue d’être alimentée par les incertitudes pesant sur la demande internationale d’or noir.

L’OPEP et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont toutes les deux publié leur rapport mensuel. L’AIE a relevé ses prévisions de croissance de la demande pour cette année à 2,4 mb/j contre 2,3 mb/j dans ses prévisions précédentes et anticipe désormais une demande globale de 102 mb/j.     
L’OPEP a également relevé son anticipation de demande de pétrole par 0,5 mb/j à 102,11 mb/j en 2023. En revanche, l’anticipation OPEP de demande pour 2024 diffère de celle de l’AIE. Le cartel de producteurs prévoit une hausse de 2,25 mb/j (contre 0,9 mb/j pour l’agence basée à Paris) à 104,36 mb/j (102,9 pour l’AIE).

Du côté de l’offre de pétrole, les données d'octobre provenant de sources secondaires de l'OPEP ont montré que l'augmentation de la production, principalement en Angola et en Iran, a été partiellement compensée par des baisses en Arabie saoudite et au Koweït.

 

Brèves économiques  

Région

L’entreprise saoudienne ACWA Power prévoit de développer, en partenariat avec Masdar (EAU), des projets d’énergies renouvelables de 500 MW en Azerbaïdjan. Un MoU a été signé entre les deux entreprises et State Oil Co (Azerbaïdjan) afin de créer une joint-venture pour soutenir la transition énergétique du pays. Pour mémoire, ACWA Power développe d’ores et déjà un projet éolien d’une capacité de 240 MW dans le pays, estimé à 286 M USD.

Aramco attribue trois contrats à National Petroleum Construction Co (EAU) pour un total de 1,82 Md USD. Ces projets comprennent, entre autres, la fabrication et l’installation de ponts de production, l’installation de pipelines sous-marins ou encore de câbles sous-marins (d’une longueur approximative de 115km).

Arabie Saoudite

Le président iranien Ebrahim Raisi et sa délégation ont atterri à Riyad samedi pour participer au sommet extraordinaire conjoint arabo-islamique. Accueillis à l'aéroport international King Khalid par le gouverneur adjoint de la région de Riyad, le prince Mohammed Bin Abdulrahman, l'ambassadeur saoudien en Iran, Abdullah Al-Anzi, l'ambassadeur iranien au Royaume, le Dr Alireza Enayati, et divers responsables. Il s'agit de la première visite d'un président iranien au Royaume depuis plus d'une décennie.

La Saudi EXIM Bank signe des accords d'une valeur de 185 M USD avec des banques et des institutions africaines. La Saudi EXIM Bank a signé des accords et des protocoles d'accord avec des banques et institutions financières africaines en marge de la Conférence économique saoudo-araboafricaine qui s'est tenue récemment à Riyad. Saad Al-Khalb, PDG de la Saudi EXIM Bank, a signé des accords de ligne de crédit d'une valeur de 185 M USD pour financer les exportations saoudiennes de biens et de services, dont le premier avec la Banque nationale d'Égypte pour un montant de 150 M USD. Le deuxième accord, d'une valeur de 10 M USD, a été conclu avec la Nigerian Export-Import Bank. Le troisième accord, d'une valeur de 25 M USD, vise à financer les importateurs de biens et services saoudiens d'Afrique de l'Ouest par l'intermédiaire de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO.

Plus de 3 Md USD de contrats signés lors du forum d'investissement de Taif, entre des entreprises saoudiennes et leurs homologues chinoises et coréennes. Au premier rang de ces contrats figure l'établissement de la première phase de la ville de science-fiction spatiale Mars War, d'une valeur de 1,3 Md USD, qui pourrait dépasser 5,3 Md USD dans sa phase finale. L'entreprise sera développée en collaboration avec le Beijing Technology Group, envisageant une ville intégrée inspirée de l'espace et en particulier de la planète rouge.

L'Arabie saoudite et la Slovaquie signent un accord pour éviter la double imposition. Le ministre de l'économie et de la planification, Faisal bin Fadhil Alibrahim, a signé un accord avec la Slovaquie pour éviter la double imposition au nom du ministre des finances, qui est également le président du conseil d'administration de l'autorité de la zakat, des impôts et des douanes. Cet accord vise à accorder des avantages fiscaux et des exonérations sur les investissements du gouvernement, à promouvoir l'équité et l'égalité des chances pour les investisseurs et à renforcer les relations économiques et la coopération entre l'Arabie saoudite et la Slovaquie.

NEOM ouvre son premier bureau international à Londres. Ce dernier servira de base aux activités de Neom dans toute l'Europe. L'ouverture a été présidée par l'ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, le prince Khalid bin Bandar bin Sultan, le député Oliver Dowden CBE, vice-premier ministre du Royaume-Uni, et le PDG de NEOM, Nadhmi Al-Nasr.

Le fonds souverain saoudien PIF augmente sa participation dans Aston Martin. Un dépôt réglementaire a montré que le PIF possède désormais une part de 20,5 % dans la marque britannique emblématique, contre 17,9 % auparavant.

Bahreïn

Résultats de la banque ABC pour les neuf mois de l'année 2023 : + 19 % pour le revenu d'exploitation total à 943 M USD, par rapport à la même période de l'année précédente. Le total des actifs s'élève à 41,3 Md USD à la fin de la période, contre 36,6 Md USD à la fin de l'année 2022, soit une augmentation de 13 % due à la croissance de l'activité et aux mesures de gestion du portefeuille.

Emirats arabes unis

La branche dédiée à l'activité de forage d'ADNOC, ADNOC Drilling, a conclu un accord avec Alpha Dhabi Holdings pour créer une coentreprise qui investira jusqu'à 1,5Md USD dans l'acquisition de sociétés technologiques et énergétiques. ADNOC Drilling envisage également d'étendre sa présence à l'étranger, en commençant par la Jordanie.  

Mubadala Energy a signé un accord avec l'indonésien PT Pertamina Geothermal Energy et l’américain Chevron New Energies International pour mener une étude conjointe sur le potentiel géothermique de Kotamobagu, en Indonésie. Le gouvernement indonésien a en effet pour objectif d'ajouter 3,3GW de capacité géothermique installée d'ici 2030.

Abu Dhabi National Energy Company (TAQA) prévoit d'allouer 20,4Md USD à l'augmentation de sa capacité de production d'électricité et d'eau, ainsi que des réseaux de transport et de distribution d'ici 2030, y compris au-delà des EAU. L'entreprise triple ses objectifs de production brute d'électricité à 150GW d'ici la fin de la décennie. Les sources d'énergie renouvelable devraient représenter 65% de la production totale, soit environ 97GW.

Moins de deux semaines avant le début de la COP28, Abu Dhabi a inauguré son deuxième projet solaire photovoltaïque : la centrale Al-Dhafra, d'une capacité de 2GW. Ce projet a été développé par TAQA, Masdar, EDF Renewables et le chinois Jinko Power. Il s'agit du plus grand parc solaire à site unique au monde.

L’édition annuelle du Dubai Air Show, un des principaux salons internationaux consacrés à l’industrie aéronautique civile et militaire, a eu lieu cette semaine. Plusieurs informations à relever dont :

  • Lors du salon aéronautique de Dubaï, Emirates a annoncé une commande de 15 A350-900 auprès d'Airbus, pour un montant de 6 Md USD. Cela porte le carnet de commandes total d'A350 d'Emirates à 65 unités. Le premier A350 rejoindra la flotte d'Emirates en août 2024, et des avions seront livrés jusqu'au début de 2028.
  • Emirates a signé un total de plus de 1,5Md USD d'accords afin d'étendre son réseau de fournisseurs chargés de réaliser la maintenance de sa flotte d'A380. Emirates s'appuiera ainsi sur des partenariats avec Honeywell, Collins Aerospace, Pratt and Whitney, Safran, Lufthansa Technik, OEM Services, Gameco, ou encore Haeco.
  • Les deux compagnies aériennes dubaïotes Emirates et Flydubai ont passé des commandes de 125 avions auprès de Boeing, pour un montant de plus de 50Md USD.
  • Emirates a attribué à Safran une série de contrats pour un montant total de plus de 1,2Md USD. Il s'agit notamment d'équipements tels que des sièges, des cuisines, des roues, des freins ou encore des solutions de connectivité destinés à la flotte d'Emirates.
  • Emirates a annoncé investir 950M USD pour construire un nouveau centre d'ingénierie à Dubai World Central (DWC), au sud de la ville, afin de permettre à la compagnie de réaliser la maintenance, la réparation et la révision de l'intégralité de sa flotte de manière autonome. Les travaux de la phase 1 débuteront en 2024 et devraient se terminer en 2027.
Koweït

Le Parlement augmente les pensions des retraités. 52 000 retraités tombant sous le nouveau seuil minimum vont bénéficier de la loi. Selon National Bank of Kuwait (NBK), cette nouvelle loi témoigne d’une certaine coopération retrouvée entre le gouvernement et les députés. Cependant, toujours selon NBK, la loi va à l'encontre de l'objectif de limitation des dépenses et de viabilité budgétaire. La banque précise également que selon S&P, le déficit budgétaire du Koweït atteindra en moyenne 14 % du PIB au cours des trois prochaines années (2023-2026) en raison de dépenses déjà très élevées.

Le Bureau d'audit de l'État et le fonds souverain KIA ont réexaminé le compte de l’exercice 2022-23 et notent que malgré l'augmentation des recettes pétrolières, les finances publiques demeuraient vulnérables aux cycles économiques. Pour rappel, le budget de l'État en 2022-23 a affiché un excédent de 6,5 milliards de dinars, marquant le premier excédent depuis 2015. Les recettes, principalement issues des revenus pétroliers, se sont élevées à 28,8 milliards de dinars, tandis que les dépenses ont atteint 22,3 milliards de dinars. Cette nouvelle souligne la nécessité pour le Koweït de diversifier ses sources de revenus.

Le groupe public polonais Orlen est en pourparlers avancés pour racheter les actifs de la Koweït Foreign Petroleum Exploration Company (KUFPEC) sur le plateau continental norvégien, ont indiqué quatre sources proches du ce processus. KUFPEC a embauché la Banque ScotiaBank plus tôt cette année pour gérer le processus de vente de ses actifs norvégiens dans le cadre de sa concentration sur les nouveaux pôles d'exploration et de production. La vente devrait rapporter 300 millions de dollars, ont indiqué des sources à Reuters en mai. KUFPEC détient des participations dans plusieurs champs en production sur le plateau continental norvégien, notamment Gina Krog et Sleipner Vest, dont Orlen est également partenaire. Elle détient également une participation de 21,8 % dans le développement gazier d'Eirin, exploité par Equinor.

Oman

Le FMI achève sa mission au titre de l'article IV pour 2023 dans le Sultanat d'Oman et indique que les perspectives économiques restent favorables. L'économie a progressé de 4,3 % en 2022, principalement grâce au secteur des hydrocarbures, avant de ralentir à 2,1 % (en glissement annuel) au premier semestre 2023 en raison des réductions de la production de pétrole liées à l'OPEP+. Selon le FMI, la croissance devrait ralentir cette année à 1,3 % en raison des réductions de la production de pétrole liées à l'OPEP+. Concernant l'inflation, cette dernière a reculé de 2,8 % en 2022 à 1,2 % entre janvier et septembre 2023. En outre, l'ancrage du taux de change reste un point d'ancrage monétaire crédible pour Oman.

Qatar

 

Le taux d’inflation s’établit à 2,52% en octobre 2023. L’indice des prix a enregistré une hausse de 1,08% en comparaison à Septembre 2023 (Inflation de 1,8%).

QNB a réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 16 % en 2022. La première banque régionale en termes d’actifs a lancé le premier accord d'émission d'obligations vertes et de rachat vert au Qatar, ainsi que des prêts hypothécaires verts innovants et des prêts de véhicules électriques pour ses clients de détail. Le Groupe a également mis en place des mesures pour améliorer l'efficacité de la consommation énergétique dans ses bureaux et succursales.

Le marché du fret et de la logistique au Qatar est estimé à 8,8 Md USD cette année et devrait atteindre 12,13 Md USD d'ici 2029, pour une croissance annuelle de +5,4% en moyenne sur les cinq prochaines années. Le rapport de Mordor Intelligence estime également une contribution du transport et du stockage de près de 9,9 Md USD au PIB du Qatar en 2022. Le rapport indique que "Le projet de zones logistiques dans la région sud du Qatar devrait attirer 8,2 Md USD en investissements directs ", pour établir un pôle régional favorisant la concurrence dans le secteur commercial et la diversification du secteur privé, en ligne avec la Vision nationale du Qatar 2030. Le marché du fret et de la logistique au Qatar est fragmenté, les cinq plus grandes entreprises (Gulf Agency Company (GAC), Gulf Ware-housing Company, Milaha Group,  Nakilat et Qatar Airways Cargo) occupant 10,95 %.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa veut renforcer la relation commerciale et d’investissements avec le Qatar lors de sa visite officielle à Doha le 15 novembre, à l’occasion du Qatar-South Africa Business Roundtable. Le président sud-africain a rappelé le partenariat solide existant entre les deux pays. En 2022, le Qatar est devenu le cinquième partenaire commercial de l’Afrique du Sud au Moyen-Orient, avec des exportations vers l’émirat à hauteur de 206 M USD. Le secteur manufacturier représente environ 56 % des exportations sud-africaines vers le Qatar. Les importations sud-africaines en provenance du Qatar se sont élevées à 252 Mds USD en 2022. L’Afrique du Sud a connu une augmentation de ses importations en provenance du Qatar entre 2017 et 2022, principalement due à l’importation de produits pétroliers.

Le PDG du groupe qatarien Al Mana, Saud Omar Al Mana, a annoncé son intention d'injecter près de 60 M USD sur le marché égyptien en 2024,  lors du Qatar Egypt Investment Forum. Plusieurs MoU ont été signés durant le forum dans un certain nombre de domaines, notamment l'immobilier et les industries alimentaire et automobile.