Flash conjoncture France - Hausse des immatriculations en juillet et repli de la production manufacturière en juin
En juin, l’indice production industrielle (IPI) dans le secteur manufacturier se replie selon l’Insee (−1,0 % après +1,2 %), tiré à la baisse par une majorité de secteurs. Cette baisse ne remet toutefois pas en cause, à ce stade, le diagnostic d’une amélioration des conditions de production.
- En juillet, les immatriculations de voitures particulières neuves rebondissent après une baisse en juin (+9,3 % en variation mensuelle après −5,7 %).
- S&P confirme la baisse de l’indice PMI composite de juillet pour la France dans son estimation définitive (−0,6 pt à 46,6, non révisé), signe d’une activité économique, certes peu dynamique, mais n’ayant pas encore atteint le point de retournement.
- Au 2e trimestre 2023, l’emploi salarié privé ralentit, mais continue de progresser avec +19 700 créations nettes d’emploi (+0,1 %), en ralentissement après +86 800 postes créés au trimestre précédent (+0,4 %) selon l’estimation flash de l’Insee. Il s’agit du dixième trimestre consécutif de hausse de l’emploi salarié privé. Il dépasse ainsi son niveau d’il y a un an (+1,2 %) et son niveau d’avant-crise (+6,2 % par rapport à fin 2019) qui était alors au plus haut depuis 10 ans.
Zoom sur la production manufacturière
► En juin, l’indice de production industrielle (IPI) dans l’industrie manufacturière se replie (−1,0 % en variation mensuelle après +1,2 %) mais, compte-tenu de sa volatilité, n’assombrit pas à ce stade le diagnostic globalement favorable. En juin, le repli des « autres industries » explique la moitié de la contraction de l’IPI (−0,9 % après +0,8 %), et plus particulièrement celui du bois-papier (−4,0 % après +2,1 %) et du caoutchouc-plastique (−3,6 % après +1,8 %). Sans remettre en cause à ce stade le diagnostic d’une stabilisation voire amélioration des conditions de production des secteurs énergo-intensifs, ce retournement en juin mérite une attention particulière. Par ailleurs, un dixième de la baisse de l’IPI provient également du repli du secteur automobile (−1,9 % après +6,2 %). Malgré ce repli, le secteur automobile s’inscrit dans une tendance haussière depuis le 2e trimestre 2022, bénéficiant d’une dynamique de rattrapage après avoir était lourdement pénalisé par la crise de la Covid-19 et les difficultés d’offre qu’elle a entraînées.
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