L’indice définitif composite PMI pour la France fléchit à rebours des anticipations de l’estimation flash (−0,3 pt à 52,4, révisé de −1,4 pt) demeurant toutefois bien au-dessus de son seuil d’expansion (50).

• Selon l’Insee, en mars, l'indice production industrielle (IPI) dans le secteur manufacturier se replie (−1,1 % après +1,3 %), tout comme l’indice dans l’ensemble de l’industrie (−1,1 % après +1,4 %). Cette dégradation de l’IPI manufacturier s’explique notamment par une baisse importante de l’activité dans la cokéfaction et raffinage, le secteur le plus fortement perturbé par le mouvement social national interprofessionnel en France.

Dans son dernier point de conjoncture, l’Insee maintient inchangée sa prévision de croissance pour le 2e trimestre (+0,2 %). La croissance serait soutenue par une poursuite de la hausse de la production en énergie alors que celle en biens manufacturés fléchirait. Cette dernière serait pénalisée par une demande insuffisante bridée par la hausse généralisée des prix.

 En avril, les immatriculations de voitures particulières neuves poursuivent leur hausse (+1,1 % en variation mensuelle après +5,2 % en mars).

L'indice PMI composite pour la France baisse en avril (−0,3 pt à 52,4), en lien avec un net recul de la production passée dans l’industrie et malgré une hausse de l’activité passée dans les services.

Selon l'estimation flash de l'Insee, l’emploi salarié privé augmente au 1er trimestre 2023 (+42 000 créations nettes, soit +0,2 % après +0,2 %), dépassant ainsi son niveau d’il y a un an (+1,3 %) et son niveau d’avant-crise (+5,8 % par rapport à fin 2019) qui était alors au plus haut depuis 10 ans.

 

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