En 2023, l’économie saoudienne devrait croître de +3,1%, soit un net retrait par rapport à 2022 (+8,7%). L’activité demeurera tirée aussi bien par le secteur des hydrocarbures que par le dynamisme des secteurs non-pétroliers. La prévision d’inflation est de 2,1%, après 2,5% en 2022. Un excédent budgétaire de 4,3 Mds USD (0,4% du PIB) est attendu, faisant suite à un excédent de 27 Mds USD (2,6% du PIB) en 2022.

La prévision de croissance pour 2023 de l’économie saoudienne est de +3,1%, en net retrait par rapport à 2022 (+8,7%). L’activité demeurera tirée aussi bien par le secteur des hydrocarbures que par le dynamisme des secteurs non-pétroliers. La prévision d’inflation est de 2,1%, après 2,5% en 2022. Un excédent budgétaire de 4,3 Mds USD (0,4% du PIB) est attendu, faisant suite à un excédent de 27 Mds USD (2,6% du PIB) en 2022. Plus conservateur, le FMI table sur un léger déficit de 1,1% du PIB.  La dette publique restera modérée, autour de 25% du PIB. La balance courante devrait afficher un excédent de 6,2% du PIB (contre 13,8% en 2022) et viendra consolider des réserves de change d’un niveau déjà très confortable de 453 Mds USD à fin février 2023. En 2022, la production de pétrole de l’Arabie saoudite a atteint 10,57 millions de barils par jour, un niveau record historique. Dans un contexte de croissance dynamique du secteur privé, le taux de chômage des Saoudiens a atteint un niveau plancher record de 8% à fin 2022. Si le secteur bancaire affiche de bons résultats en termes de solvabilité et de rentabilité, il témoigne de vulnérabilité de liquidité. A fin mars 2023, le montant des actifs sous gestion du PIF atteignaient 650 Mds USD, positionnant le fonds public saoudien parmi les plus importants au monde.