L’inflation ralentirait en mars ; les enquêtes de l’Insee signalent une activité toujours en expansion

L’inflation en glissement annuel décélèrerait en mars à +5,6 %, après +6,3 % en février. Cette évolution s’expliquerait par un fort ralentissement des prix de l’énergie, alors que les prix alimentaires progressent un peu plus fortement.

En variation mensuelle, l’indice des prix à la consommation augmente de +0,8 % en mars, après +1,0 % en février.

Selon les enquêtes mensuelles de conjoncture de l’Insee, le climat des affaires France est en léger repli en mars (−1 pt à 103) mais demeure au-dessus de sa moyenne (100), alors que celui de l’emploi est stable à un niveau très haut (à 110). Cette évolution se décline dans la quasi-totalité des secteurs : les climats de l’industrie, des services et dans le bâtiment résistent et demeurent au-dessus de leur moyenne, et le commerce de détail passe sous la sienne ; celui du commerce de gros s’améliore mais reste inférieur à sa moyenne.

La confiance des ménages reste dégradée en mars (−1 pt à 81), proche de son plus bas historique (79). Cela reflète en particulier une détérioration de l’opinion sur l’évolution passée du niveau de vie, dans le contexte actuel d’inflation élevée, qui limite ainsi les opportunités d’épargne des ménages.

La consommation des ménages en biens baisse en février (−0,8 % après +1,7 % en janvier), et se situe à un niveau très dégradé par rapport à l’avant crise Covid (à −4,7 % par rapport à la moyenne de 2019). Cette baisse est notamment portée par le repli des dépenses alimentaires et celles en biens durables, dont en particulier les véhicules neufs et équipements de logement.

 Indice des prix à la consommation et contributions