Pour 2023, la prévision de croissance inscrite au budget s'établit à +3,1%, en net retrait par rapport à 2022 (estimation de +8,5%). L’activité demeurera tirée aussi bien par le secteur des hydrocarbures que par le dynamisme des secteurs non-pétroliers. La prévision d’inflation est de 2,1%, après 2,5% en 2022. Un excédent budgétaire de 4,3 Mds USD (0,4% du PIB) est attendu, faisant suite à un excédent estimé de 27 Mds USD (2,6% du PIB) en 2022.

L’hypothèse de croissance pour 2023 est de +3,1%, en net retrait par rapport à 2022 (estimation de +8,5%). L’activité demeurera tirée aussi bien par le secteur des hydrocarbures que par le dynamisme des secteurs non-pétroliers. La prévision d’inflation est de 2,1%, après 2,5% en 2022. Un excédent budgétaire de 4,3 Mds USD (0,4% du PIB) est attendu, faisant suite à un excédent estimé de 27 Mds USD (2,6% du PIB) en 2022. La dette publique reste modérée, autour de 25% du PIB. Fortement corrélée à l’évolution du marché pétrolier, la balance courante devrait afficher un excédent élevé de 12,3% du PIB (contre 16,8% en 2022) et viendra consolider des réserves de change d’un niveau déjà très confortable de 472 Mds USD à fin novembre 2022 représentant plus de 25 mois d’importations. En 2022, la production de pétrole de l’Arabie saoudite a atteint 10,57 millions de barils par jour, un niveau record historique. Dans un contexte de croissance dynamique du secteur privé, le taux de chômage des Saoudiens devrait poursuivre sa diminution progressive. Il était de 9,7% au T2 2022. Le secteur bancaire affiche de bons résultats en termes de solvabilité, de liquidité et de rentabilité.