Selon la première estimation du PIB au 3e trimestre, la croissance ralentirait à +0,2 % : la progression de la demande intérieure, notamment de l’investissement, serait plus que compensée par l’évolution du commerce extérieur (voir focus).

Selon la première estimation du PIB au 3e trimestre, la croissance ralentirait à +0,2 % : la progression de la demande intérieure, notamment de l’investissement, serait plus que compensée par l’évolution du commerce extérieur (voir focus).

En septembre, la consommation des ménages en biens redémarre (+1,2 %), portée par un très fort dynamisme des achats de carburants, et par une solide consommation en biens fabriqués.

• Les données de la construction neuve font état d’une nouvelle hausse des mises en chantier (+4,2 % en septembre après +2,6 %) ; en cumul sur 12 mois les permis de construire se situent à leur niveau, élevé, du 2e trimestre.

• Le nombre de demandeurs d'emploi (DEFM A en France Métropolitaine) diminue en septembre selon la Dares et Pôle Emploi (−60 000 soit −2,0 %) ; il est ainsi stable sur le T3 et bien inférieur à son niveau pré-Covid (−10,2 %, soit −331 000 personnes, par rapport à février 2020).

• La production dans les services rebondit nettement en août (+2,7 % en v.m. après −1,2 %) avec une hausse dans tous les secteurs.

En octobre, l'indice des prix à la consommation (IPC) accélère : l'inflation sur un an atteignant +6,2 % après +5,6 % selon l’estimation provisoire de l’Insee (voir focus).

En octobre, la confiance des ménages connaît un léger rebond (+3 pt à 82 après −3 pt) mais reste très nettement sous sa moyenne de long terme (100) et proche de son plus bas historique (79) atteint la première fois en juin 2013.

• L’indice PMI flash synthétique d'octobre pour la France baisse (−1,2 pt à 50,0), s’établissant précisément au seuil d’expansion et suggérant une stabilité de l’activité ; il demeure nettement supérieur au niveau de la zone euro.

   Evolution trimestrielle du PIB et ses contributions