Le 17 juin, le gouvernement de Gabriel Boric a annoncé que la fonderie Ventanas, qui est administrée par Codelco, qui est l’entreprise chilienne publique productrice de cuivre et 1er producteur mondial, serait mise à l’arrêt. En réaction à l’annonce de fermeture de l’usine, les syndicats de la fonderie, avec en soutien la Fédération des travailleurs du cuivre (FTC), ont lancé le 22 juin une grève à Codelco sur tout le territoire, mobilisant près de 50.000 travailleurs.

Le 17 juin, le gouvernement de Gabriel Boric a annoncé que la fonderie Ventanas, qui est administrée par Codelco, qui est l’entreprise chilienne publique productrice de cuivre et 1er producteur mondial, serait mise à l’arrêt. La décision d’accélérer la fin de l’exploitation de la fonderie ne concerne que le processus de fusion, et non pas la raffinerie se trouvant à proximité.

Cette décision du conseil d’administration (CA) de Codelco intervient après les constats de pollution à Quintero et à Puchuncaví dans la région de Valparaíso, à 140 kilomètres à l’Ouest de Santiago. À ce titre, la ministre de l’Environnement, Maisa Rojas, a affirmé que cette usine était à l’origine de près de 62% des émissions de dioxyde de souffre du Chili.

Pour que cette décision du CA de Coldeco se concrétise, le Congrès doit modifier la loi N°19.993 qui dispose que la fonte du minerai doit se faire dans l’usine de Ventanas.

Ainsi, en réaction à l’annonce de fermeture de l’usine, les syndicats de la fonderie, avec en soutien la Fédération des travailleurs du cuivre (FTC), ont lancé le 22 juin une grève à Codelco sur tout le territoire, mobilisant près de 50.000 travailleurs. Les grévistes exigent que le gouvernement investisse dans l’usine pour réduire les émissions de polluants. La FTC faisait ainsi déjà pression sur le Congrès depuis plusieurs semaines dans l’objectif d’obtenir l’approbation d’un investissement de 50 MUSD afin que la production puisse respecter les normes environnementales.

De son côté, le président Boric a assuré que les emplois des 350 travailleurs de la fonderie seraient maintenus après sa fermeture, dont le processus serait étalé sur cinq ans.