Les loyers sur le marché immobilier résidentiel ont poursuivi leur diminution au cours de l’année 2021, comme en 2020, et le 1er trimestre 2022 suit la même tendance, malgré des nuances en fonction des surfaces. Du fait de la perte d’attractivité de Hong Kong, le niveau des loyers devrait demeurer orienté à la baisse cette année.

Hong Kong demeure en 2022 la ville résidentielle la plus chère au monde selon le Think Tank américain Demographia, pour la 12ème année consécutive. Le niveau historiquement élevé des prix de l’immobilier à Hong Kong est principalement lié à la superficie réduite du territoire (1 106 km²), dont seulement 25% sont construits, faisant de Hong Kong l’une des villes les plus denses au monde.

Si les prix de vente ont rebondi en 2021 (+3%), après une baisse de -0,5% en 2020, cette tendance s’est toutefois inversée au 1er trimestre 2022 (-3,2%).

Une baisse continue du niveau des loyers est enregistrée depuis le second semestre 2019 en raison dans un premier temps de l’impact des manifestations puis du Covid-19. Les loyers dans le parc résidentiel privé se sont contractés de -3,5% au cours du 2nd semestre 2019. Cette baisse s’est ensuite poursuivie sous l’effet de la pandémie de Covid-19 et de la stratégie zéro-covid qui a conduit à la fermeture des frontières et à une perte d’attractivité de la RAS (hausse du chômage, départs d’expatriés, pénurie de talents) : les prix des loyers ont chuté de -7% dans le parc résidentiel privé en 2020 et de -0,3% en 2021.

Cf note en pièce jointe