Après la récession liée à la crise sanitaire en 2020 (-4%), la croissance saoudienne est attendue en rebond de +2,8% en 2021 et se situerait entre +4,9% et +7,4% en 2022. L’activité sera tirée par la hausse attendue du PIB pétrolier.

Après la récession liée à la crise sanitaire en 2020 (-4%), la croissance saoudienne est attendue en rebond de +2,8% en 2021 et se situerait entre +4,9% et +7,4% en 2022. L’activité sera tirée par la hausse attendue du PIB pétrolier, en lien avec les augmentations de production décidées par l’alliance OPEP+ et une prévision de maintien des cours du pétrole à un niveau élevé. Conjointement, la croissance du secteur non pétrolier sera tirée par la mise en œuvre des grands programmes d’infrastructures, dont le rythme a repris après avoir été ralenti au plus fort de la crise. Dans le budget 2022, le ministère des Finances retient une prévision d’inflation de +1,3%, proche du niveau de 2021 (+1,2% en g.a) et nettement en-deçà de celui de 2020 (+5,4% en g.a). Engagée sur une trajectoire de réduction des dépenses et d’augmentation et de diversification de ses revenus, l’Arabie saoudite pourrait se rapprocher de l’équilibre budgétaire dès 2021, après le déficit exceptionnel de 2020 (-13% du PIB). Pour la première fois depuis 2013, le budget de 2022 devrait présenter un surplus de 2,5% du PIB. Si le solde courant est devenu déficitaire en 2020 (-2,8 % du PIB), il redeviendrait positif en 2021 (+3,9 % du PIB) et le restera en 2022 (+3,8 % du PIB) sous l’effet de la redynamisation des exportations d’hydrocarbures, premier poste d’exportation du pays (70 % du total).