Les deux secteurs où le potentiel de collaboration pour les entreprises françaises et israéliennes semble le plus important sont ceux 1) des infrastructures, en raison de projets notamment ferroviaires de très grande envergure et 2) de l'innovation fer de lance de l'économie d'Israël qui connaît en 2021 une envolée des IDE de haute technologie.

Nos liens économiques avec Israël semblent en deçà de leur potentiel, tant dans le commerce courant que dans les investissements. Les échanges bilatéraux de biens apparaissent relativement stables sur ces cinq dernières années, entre 2,4 et 3 Mds EUR, mais les exportations françaises peinent à franchir les 1,5 Md EUR par an. En Israël, la France est derrière ses principaux concurrents européens et devrait donc faire mieux. Les deux axes de la relation bilatérale économique résident dans notre capacité à promouvoir l’offre française dans les programmes d’infrastructures israéliens de transports et de renforcer l’attractivité de la destination France auprès des investisseurs de l’écosystème israélien de l’innovation. L’appréciation du shekel peut être un facteur positif tant pour les IDE israéliens en France que pour les entreprises françaises engagées dans les projets d’infrastructures.