Pour des raisons différentes, la Tunisie et la Libye vont avoir un été studieux.

La Tunisie doit finaliser le cadrage macro-économique avec le FMI avant d’engager les négociations en vue d’un programme cet automne, faire adopter par l’ARP la loi de finances complémentaire ainsi qu’un plan de soutien à l’activité économique et trouver les moyens financiers pour rembourser les échéances de dette attendues cet été.

La Libye quant à elle, travaille sur la préparation du mécanisme électoral pour l’organisation des élections présidentielle et parlementaire en décembre. La haute commission nationale électorale vient d’annoncer le lancement du système d’inscription des électeurs mais ce n’est que le début du processus. Le gouvernement libyen est également mobilisé pour faire adopter son budget 2021, toujours en débat au parlement et avoir les moyens de son action.