Avec un système dense de rivières et de longues côtes, le Vietnam présente un contexte favorable au développement de la pêche et l'aquaculture, faisant du pays le 4e producteur et le 3e exportateur mondial, derrière la Chine et l’Inde, avec des objectifs de croissance renouvelés en mars dernier par le gouvernement. Les défis restent néanmoins nombreux.

Chiffres clés

 La filière de la pêche et l’aquaculture est un secteur économique important pour le Vietnam : elle représente 4-5% du PIB et contribue pour 9-10% à la valeur des exportations.

Quelques chiffres clés :

L'apport moyen de poisson par habitant au Vietnam (équivalent poids vif) est passé de 12,8 kg en 1990 à 36,3 kg en 2017, bien qu’il varie considérablement entre 60 kg/ habitant dans la province de Long An au sud d’Ho Chi Minh-ville à 30 kg/habitant dans le delta du Mékong, et seulement 12 kg/habitant dans le Nord continental du pays. Les produits aquacoles représentent 30% des protéines animales consommées par la population[2].



[1] Chiffres VASEP. Selon l’université de Colombie-Britannique (Canada), cette ZEE comprend 417 663km2 de zone incontestée, mais le Vietnam revendique une surface de ZEE totale de 1 365 100 km2. Cette revendication fait l’objet d’un différend territorial avec la Chine en mer de Chine méridionale.

[2] En Europe, si l'apport est du même ordre de grandeur, la part dans la ration protidique est en revanche inférieure à 20%.