McKinsey estime que l’agro-alimentaire sera l’un des 6 secteurs moteurs économique de l’Inde- La capacité de l’Inde en stockage à froid devrait doubler d’ici à 2023. 29 projets d’investissement agro-alimentaires pour 56 Moi € subventionnés à au moins 15%. Baisse des ventes d’alcool de 29% d’avril à septembre 2020. Ajustement des politiques d’importation pour booster la rémunération des agriculteurs. Réglementation: taux de formaldéhyde des poisons- Analyse du miel.

McKinsey estime que l’agro-alimentaire sera l’un des 6 secteurs moteurs économique de l’Inde pour les années à venir. Selon McKinsey, les 11 chaînes de valeur manufacturières de l’Inde pourraient générer environ 320 milliards de dollars en valeur ajoutée brute supplémentaire dans les sept prochaines années. Environ 80% de ce potentiel de VAB réside dans six chaînes de valeur : produits chimiques et pétrochimiques; agriculture et l’industrie agro-alimentaire; électronique et semi-conducteurs; biens d'équipement et machines-outils; minerai de fer et acier; composants et véhicules automobiles. Les principales opportunités de marché à saisir sont : la croissance des exportations, la localisation des importations, la demande intérieure et la fabrication sous contrat. Mais les secteurs doivent se spécialiser pour devenir de réels moteurs économiques. Cette année, le secteur manufacturier a généré 17,4% du PIB de l’Inde, soit un peu plus que les 15,3% de 2000.

La capacité de l’Inde en stockage à froid devrait doubler d’ici à 2023, d’après le rapport CBRE. On estime que l'ensemble du parc immobilier d'entreposage frigorifique atteindra entre 130 et 140 millions m2 d'ici 2023. La vente en ligne de produits alimentaires et ménagers devrait quadrupler d'ici 2022; et la taille de l'industrie laitière plus que doubler d'ici 2023. Dans les villes indiennes de première et seconde importance, la demande d’achats en ligne de produits alimentaires et ménagers a augmenté considérablement avec la pandémie, tout comme la croissance de l’industrie pharmaceutique. En 2019 la capacité de stockage en froid du pays était de 37-39 Moi t. La croissance du secteur devrait être soutenue par les politiques gouvernementales dynamiques.

Un comité interministériel approuve 29 projets d’investissement agro-alimentaires pour un montant de 56 Moi €. 21 des projets, représentant 89% des investissements, sont subventionnés à hauteur de 21 Moi € par le programme du ministère de l’industrie agroalimentaire Chaine du froid intégrée et valeur ajoutée (Integrated Cold Chain and Value Addition). Les subventions représentent 35% des investissements en général et 50% pour les Etats du nord-est de l’Himalaya. Ces 21 projets devraient permettre l’emploi de 12 600 personnes et bénéficier à 200 000 agriculteurs dans dix états : Andhra Pradesh, Gujarat, Himashal Pradesh, Cachemire, Kerala, Nagaland, Pendjab, Telangana, Uttarakant, Uttar Pradesh. Les projets concernent les fruits et légumes, la pêche, la viande ainsi que les produits prêts à consommer.

 

Baisse des ventes d’alcool de 29% d’avril à septembre 2020 D’après la confédération des compagnies indiennes de boissons alcoolisées (CIABC), le confinement, durant lequel les ventes d’alcool étaient interdites, suivi d’une hausse des taxes sur les alcools dans certains états ont conduit à une baisse d’un tiers des ventes. Le directeur général de la CIABC estime que « la croyance selon laquelle la consommation d’alcool est indépendante du prix de vente est fausse. La tendance de certains états à relever les taxes sur les alcools afin de générer des ressources fiscales est mal pensée. ». Ainsi sur la période de mai à septembre, après le confinement, la baisse des ventes était de 16% par rapport à la même période l’année précédente. La baisse des ventes a été plus prononcée dans les états qui ont imposé des taxes « corona » : Andhra Pradesh (-51%), Chhattisgarh (-40%), Cachemire (-39%), Bengale Ouest (-22%) et Rajasthan (-20%).

 

Le gouvernement ajuste les politiques d’importation pour que les marchés rémunèrent les agriculteurs au prix de soutien minimum. Alors que le gouvernement fédéral vient de voter une nouvelle loi agricole, afin que les prix agricoles ne s’effondrent pas, notamment sur les protéagineux (pois chiche, lentilles, pois) dont la récole s’approche, il ajuste en permanence la gestion des importations (quotas ou droits de douanes), pour maintenir les prix à la consommation, sans générer de stocks susceptibles de créer un effondrement des prix à l’arrivée de la nouvelle récolte. Les exportations pourraient aussi soutenir le marché ou être réduites en cas de pénurie.

 

Sécurité sanitaire des aliments - FSSAI:

Mise en œuvre immédiate des taux maximum de formaldéhyde dans les poissons d’eau douce et de mer

Décision sur la méthode de détermination des quantités de pollen et éléments végétaux dans le miel