Les Services économiques participent à la promotion de la France comme destination d’investissements et jouent à ce titre un rôle d’animateur des communautés French Tech. C’est ainsi que le Service économique de Berne a imaginé et co-organisé le 28 octobre dernier un webinaire destiné à mieux connaître l’écosystème suisse des start-ups mais aussi à leur présenter les opportunités d’installation que la France offre. Christian Gianella, chef du SE de Berne, en était le modérateur.

40 start-ups suisses de tous secteurs ont participé au webinaire

Grâce à l’implication des deux communautés French Tech établies en Suisse (couvrant respectivement la Suisse Romande et la Suisse Alémanique), parties prenantes de l’événement, 40 start-ups ont pu échanger avec les différents intervenants de l’Ambassade de France en Suisse, de Business France et de la BPI.

Technis et Braingelist, deux start-ups suisses ayant développé une activité en France, ont apporté leur témoignage et leur perception des atouts du marché français :
- la qualité du capital humain
- l’ouverture à l’international des investisseurs français
- la taille du marché (huit fois le marché suisse) et sa proximité

La Confédération Helvétique est en effet le deuxième investisseur direct en France au monde.

Convaincu du potentiel d’investissements des start-ups suisses en France, le SE de Berne a à cœur de développer les liens avec la French Tech suisse à travers ce type d’échanges.

French Tech Suisse

Deux tables-rondes ont permis d’aborder les questions de financement et de gestion des talents

La BPI a présenté ses instruments à disposition des start-ups et rappelé le positionnement favorable de la France sur plusieurs aspects :
- la disponibilité des investissements en capital-risque (0,095% du PIB en 2020 contre 0,049% pour l’Allemagne) ;
- la dynamique très favorable de ces investissements sur les 5 dernières années, notamment grâce à l’effet d’entrainement de la BPI ;
- l’effort consacré aux start-ups dans le cadre des plans de relance nationaux.

Ces échanges ont permis de montrer que la disponibilité de financement au-delà des phases « d’early stage » est perçue comme un atout de la France.

La seconde table-ronde a confirmé l’attrait que constitue le vivier de talents disponibles en France pour les start-ups suisses.

Enfin, une appréciation très positive a été portée sur le développement d’une culture entrepreneuriale et du risque en France, constat qui est apparu comme une nouveauté pour l’audience et qui confirme la modification progressive et positive de la perception des investisseurs étrangers sur l’écosystème français.

Les avancées liées aux réformes du marché du travail sont bien identifiées

L’Ambassade de France a présenté les réformes conduites depuis 2017 pour rendre l’environnement des affaires encore plus favorable à l’entreprenariat.

Si les allégements de la fiscalité et les dispositifs de soutien à la R&D (Crédit Impôt Recherche) sont encore peu connues, les avancées permises par les mesures liées aux réformes du marché du travail ont été mises en avant par les participants ayant une expérience de la France. Ces derniers ont souligné que, contrairement à certaines idées reçues en Suisse, le fonctionnement du marché du travail n’a été en rien un obstacle au développement de leurs activités.

Ppt intervenants

De gauche à droite : Christian Gianelle, chef du Service économique de Berne, Florent Belleteste, directeur pays Business France et Wiktor Bourée, CEO Technis