La filiale péruvienne de la compagnie aérienne LATAM Airlines a été incluse dans la demande de restructuration de la compagnie aux États-Unis en vertu du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Un plan de restructuration pour les filiales au Chili, au Pérou, en Colombie et en Équateur devra être présenté sous 180 jours, période pendant laquelle la compagnie cesse d’honorer ses obligations envers ses créanciers.

La filiale péruvienne de la compagnie aérienne LATAM Airlines a été incluse dans la demande de restructuration de la compagnie aux États-Unis en vertu du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Un plan de restructuration pour les filiales au Chili, au Pérou, en Colombie et en Équateur devra être présenté sous 180 jours, période pendant laquelle la compagnie cesse d’honorer ses obligations envers ses créanciers. En parallèle, la filiale péruvienne (qui dispose de 60% de part de marché local) a présenté un processus de « prévention de faillite » (concursal preventivo) auprès de l’Indecopi (autorité de la concurrence), qui aura jusqu’à 90 jours pour l’approuver. Une fois approuvée, LATAM Perú pourra se mettre à l’abri de ses créanciers, mais elle devra honorer ses obligations vis-à-vis de ses clients. LATAM Perú espère reprendre ses activités en juin avec la reprise (à confirmer) des vols nationaux. Dans le contexte de l’épidémie, la filiale péruvienne a licencié 5% de ses 4 000 collaborateurs (expiration de CDD) ; elle a également négocié la réduction de moitié des salaires de trois quarts de ses employés les mieux payés et la mise au chômage partiel de 400 employés pour une période d’au moins 6 mois.