L’impact de l’épidémie sur l’activité allemande se confirme : la croissance recule de −2,2 % au 1er trimestre (après −0,1 % au T4 2019). En zone euro, la croissance au 1er trimestre reste inchangée à l’issue de la 2e estimation d’Eurostat (−3,8 % après +0,1 %) et la balance commerciale diminue légèrement en mars (+23,5 Md€ après +25,6 Md€ en février), tout comme en Italie (+5,3 Md€ après +6,5 Md€). L’indice de production industrielle (IPI) indique une contraction record de la production industrielle au mois de mars, de −11,3 % en zone euro (après −0,1 % en février), de −28,4 % de l’IPI italien (après −1,0 %) et de −11,9 % de l’IPI espagnol (après +0,1 %). Sur l’ensemble du premier trimestre, la production manufacturière diminue de 3,3 % en zone euro (après 1,1 % au T4 2019), de −9,1 % en Italie, de −6,1 % en France, de −4,9 % en Espagne et de −2,5 % en Allemagne. Enfin en avril, l’inflation baisse en Allemagne (+0,8 % après +1,3 % en mars) et en Espagne (−0,7 % après +0,1 %), et reste inchangée en Italie (+0,1 % après +0,1 %).

Au Royaume-Uni l’activité se contracte de −2,0 % au 1er trimestre (après +0,0 %), le confinement tardif de la population britannique ayant contribué à une baisse du PIB moins marquée que ses grands voisins européens. La balance commerciale se dégrade en mars (−6,7 Md£ après −1,5 Md£) et l’IPI se contracte (−4,2 % après −0,1 %), entraînant une baisse de la production manufacturière au 1er trimestre de −1,7 %. Aux États-Unis, l’IPI poursuit son repli en avril (−11,2 % après −4,5 % en mars), tout comme les ventes au détail (−16,4 % après −8,3 %), tandis que l’inflation diminue fortement (+0,3 % après +1,5 % en mars). Les nouvelles inscriptions au chômage décélèrent légèrement (+3,0 M la semaine du 4 avril au 9 mai après +3,2 M) mais ressortent supérieures aux attentes, portant le total de nouveaux inscrits à 36 millions depuis la mi−mars (soit 22 % de la population active).

Indicateurs

PIB Allemagne