Le budget de l’Etat saoudien pour l’année 2020 prévoit un déficit en forte hausse (+43% par rapport à 2019) attendu à 50 Mds USD, soit 6,4% du PIB. Ce déficit sera financé à hauteur de 40% par l’endettement (20 Mds USD) et par une ponction sur les réserves de l’État pour 30 Mds USD. Entre 2019 et 2020, la dette publique rapportée au PIB devrait ainsi augmenter de 24% à 26%.

En 2020, le déficit budgétaire de l’Arabie saoudite, prévu à 50 Mds USD, sera financé à hauteur de 40% par des émissions de dette. En 2019, l’encours de la dette publique s’élevait à près de 175 Mds USD, répartis entre dette domestique pour 55% et dette en devises pour le solde. L’Arabie se tourne vers les marchés internationaux, à la fois pour créer une signature saoudienne sur ces marchés et créer une courbe de taux en devises pour élargir la base d’investisseurs étrangers dans l’économie nationale. Pour la part domestique de la dette, l’Arabie saoudite utilise intensément son programme d’émission de sukuks établi en 2017 et d’un montant d’émissions illimité.