Cette révision à la baisse de la BCRP par rapport à ses prévisions précédentes (+2,7%) et du début d’année (+4%) s’aligne sur les estimations du MEF (+2,2%), de la CEPAL (+2,3%), tandis que la Banque Mondiale (+2,6%) et le FMI (+2,5%) sont plus optimistes. Selon la BCRP, cette performance en demi-teinte est due aux moindres exportations minières et de pêche en raison des chocs d’offre sur ces secteurs et d’une chute de l’investissement public et de la consommation privée. Ces facteurs devraient se renverser en 2020, notamment avec la mise en opération de nouvelles mines et une impulsion de l’investissement public. Selon la BCRP, la croissance pour 2020 serait de 3,8% (idem pour 2021).