Le développement des fintechs reste à ce stade limité, dans l'absence d'une réglementation appropriée, mais la Banque Centrale du Qatar prévoit de mettre en place dans les prochains mois un sandbox. Celle-ci affiche en effet une forte volonté de favoriser le développement à Doha de sociétés innovantes qui viendraient épauler le développement des grandes banques qatariennes.

Doté d’un secteur bancaire important, pleinement investi dans la transformation digitale de son économie et particulièrement attentif au renforcement de sa cyber-sécurité dans un contexte de crise régionale, le Qatar présente plusieurs atouts pour le développement d’un écosystème fintech. Si quelques initiatives ont déjà vu le jour, le marché demeure immature du fait de l’absence de régulation du secteur. Actuellement, une partie des activités des sociétés fintechs sont irréalisables, nécessitant une licence bancaire.

Les autorités ont pris conscience de leur retard dans le développement des nouvelles technologies financières et cherchent désormais à concurrencer les modèles des pays voisins (Emirats Arabes Unis, Bahreïn). La mise en oeuvre d’un cadre réglementaire constitue une étape clé au développement d'un écosystème productif et durable.

La note ci-dessous présente le développement du secteur des fintech au Qatar.