L’agence de notation maintient cette qualification pour la Bolivie, octroyée en 2012, malgré la crise politique, le contexte international défavorable et la baisse des prix des matières premières. Moody’s remarque que le processus de sélection des nouvelles autorités électorales laisse penser que la crise politique est en passe de se résoudre. Par ailleurs, malgré la diminution des prix du pétrole (ce qui affecte les revenus gaziers du pays) et la conséquente diminution des réserves internationales, ces dernières demeurent à des niveaux confortables, permettant au pays d’absorber des chocs externes. Enfin, Moody’s estime que la Bolivie n’est pas excessivement endettée et que le pays conserve une capacité de remboursement élevée.