Résumé

Le réseau ferré nigérian reste sous-dimensionné par rapport au territoire national et à la demande croissante de desserte. Trois millions de passagers auraient ainsi été transportés en 2018 soit une hausse de 16% sur un an. De plus, lorsque cela est possible le transport ferroviaire de fret constitue une solution rentable face au transport routier, sujet à la mauvaise qualité des routes et les problèmes d’insécurité. La dynamique de rattrapage de ces dernières années en matière d’infrastructures ferroviaires représente donc un potentiel relai de croissance pour le Nigéria, avec des prévisions de taux de croissance réel moyen à presque 7% pour les cinq prochaines années. Face à l’appel du gouvernent à combler le manque d’investissement dans le secteur, seules les entreprises chinoises semblent, jusqu’à présent, avoir réellement répondu présentes.