L’autorité koweïtienne anticorruption (Nazaha) a signé à Paris un accord avec l’Agence française anticorruption (AFA), le 17 octobre 2019, en marge de la conférence internationale sur l’anticorruption organisée par l’OCDE à Paris le 16 octobre. Cet accord vise notamment à stimuler les échanges d’expérience entre les deux agences et de formation des cadres de l’autorité koweïtienne, dans le contexte de la montée en charge des activités de cette dernière.

Le Koweït, représenté par son Autorité anticorruption (Nazaha), et la France, représenté par l’Agence française anticorruption (AFA), ont signé le 17 octobre 2019 à Paris un accord de coopération (Memorendum of Understanding) dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption. La signature a eu lieu à Paris le jeudi 17 octobre, au siège de l’Agence française anticorruption, en présence du directeur de l’AFA, M. Charles Duchaine, et du Vice-Président de Nazaha, M. Riyadh Al-Hajri.

Parmi les douze thèmes de coopération mis en avant dans l’accord, on peut notamment citer la mise en place d’une stratégie et le développement de programmes pour mieux lutter contre l’anticorruption, la sensibilisation de la société des causes de la corruption et les mesures de prévention, l’établissement de programmes et de formations pour les cadres, l’organisation commune d’ateliers de travail, le partage d’information, d’expérience et de méthode de travail (l’accord de coopération en pièce-jointe).

L’AFA et Nazaha se sont félicités de la signature de cet accord, qui doit ouvrir la voie à davantage de coopération entre les deux pays dans les domaines précédemment cités. L’AFA a également félicité le Koweït pour ses efforts déployés dans la lutte anticorruption afin d’assurer une meilleure intégrité et transparence de la société koweïtienne.

Pour rappel, l’autorité koweïtienne anticorruption (Nazaha) a été créée en janvier 2016, alors que la Convention des Nations unies contre la corruption (UNCAC) demandait à l’ensemble des Etats membres de s’assurer de l’existence d’une structure en charge de la lutte contre la corruption. Depuis, les autorités koweïtiennes ont conféré à Nazaha de plus en plus de pouvoir, dans un pays où la corruption est identifiée comme un problème économique à traiter (l’émirat ne se classe qu’à la 87ème place au classement de transparency international).