La loi de Promotion agricole a été prolongée jusqu’en 2031 (dix ans de plus) avec toutefois des modifications au régime de travail dérogatoire en vigueur pour le secteur. Contrairement au régime standard, ce régime agricole permet d’embaucher et de licencier des travailleurs plus facilement, d’incorporer les bonus et le fonds-chômage dans le salaire mensuel, et permet une réduction de moitié des cotisations patronales pour la santé (4% vs 9%) et de l’impôt sur les sociétés (15% vs 29%). Les modifications introduites entraînent des hausses : du salaire minimum journalier de 4,8 USD à 11,7 USD (9 USD pour le régime standard) ; des congés payés passant de 15 à 30 jours calendaires ; des indemnisations pour licenciement arbitraire de 15 à 45 salaires journaliers par année travaillée ; et des cotisations patronales au système de santé de 4 à 6%. Les partisans de la loi estiment qu’elle a profité aux PME, créé des emplois formels et contribué au boom des agro-exportations, tandis que ses détracteurs affirment qu’elle précarise le travail et que les grandes entreprises ne devraient pas en bénéficier.