Transports

Les importations de voitures d’occasion ont chuté de moitié entre l’année fiscale 2017-18 et 2018-19, passant de 23 075 à 12 502 unités, contre environ 5000 véhicules de tourisme neufs. Cette baisse accompagne la diminution des immatriculations globales, 21 959 en 2017 contre 18 227 en 2018 d’après la Bangladesh Road Transport Authority.

Le marché de l’automobile connaît une stagnation depuis 2015 et peine à percer en dehors de la capitale Dhaka, qui représente encore 90% des immatriculations en 2018. Celui-ci souffre principalement d’une révision du taux de dépréciation annuel pour les véhicules reconditionnés importés de 45% à 35% décidée dans le budget 2018-19. Cette révision est advenue dans un contexte d’ores et déjà difficile pour la filière, du fait de la crise de liquidités dans le secteur bancaire et la popularité croissante des services de VTC (Uber, Shohoz, Pathao). Les importations de voitures, neuves ou d’occasion, sont fortement taxées : 25% de droits de douane, 15 à 500% de supplementary duty en fonction du moteur, 15% de TVA et 5% de regulatory tax.

Le marché le plus développé et qui connait une forte expansion est celui des deux-roues. Les immatriculations ont crû de 65% entre 2015 et 2018 et ont atteint 395 603 immatriculations l’année dernière, représentant 80% des immatriculations totales.

Peugeot a ouvert son premier showroom à Dhaka en février 2018, suivi deux mois plus tard par Renault. Le concurrent japonais Toyota domine le marché, notamment sur le secteur de l’occasion.