Le secteur bancaire n'a été déstabilisé qu'à court terme par la crise régionale en 2017, et fait preuve aujourd'hui d'une réelle stabilité, même s'il reste émietté.

Le secteur bancaire a été confronté à la faiblesse des cours des hydrocarbures, en particulier en 2016 puis au déclenchement de la crise régionale en juin 2017. En dépit de cet environnement contraignant, les banques – qui sont nombreuses (39 enregistrées auprès de la Banque centrale et du Qatar Financial Center) compte tenu de l’étroitesse du marché qatarien (2,7 millions d’habitants) - continuent d’enregistrer de bonnes performances. Les indicateurs de solvabilité et de rentabilité sont sains, la qualité des actifs demeure relativement bonne, reflétant les consignes de prudence données par le régulateur, qui est attentif aux tensions sur la liquidité et à l’exposition des banques au marché immobilier. La consolidation bancaire, le soutien au développement des entreprises privées (notamment les PMEs), la croissance et la régulation des Fintechs ou encore l’internationalisation des banques sont autant de défis à venir pour le secteur.