Guyana : Poursuite de la confusion sur la date prévisible des prochaines élections présidentielles

Alors que la Cour de justice des Caraïbes avait validé en juin le vote de défiance parlementaire de décembre 2018 à l’égard du Président Granger, obligeant ainsi ce dernier à organiser des élections anticipées sous trois mois (soit le 18 septembre au plus tard), la Commission électorale a indiqué que la mise à jour des listes électorales ne permettait pas d’envisager la tenue d’élections avant février, date auparavant proposée par le Président Granger, et correspondant à la mise en production des premiers barils d’Exxon Mobil. Face à ce qu’ils considèrent comme « une atteinte à la Constitution », les représentants des Etats-Unis, de l’UE et du Royaume-Uni ont invité les autorités à organiser ces élections « immédiatement », sous peine de voir l’aide bilatérale suspendue.