Les investissements directs étrangers (IDE) dans les Territoires palestiniens restent limités malgré un cadre réglementaire d'accueil favorable. Ils sont détenus en majorité par des entreprises jordaniennes. Le nouveau Premier ministre palestinien et son ministre de l’économie travaillent au renforcement des mesures de soutien des investissements privés vers les activités productives locales.

Les investissements directs étrangers (IDE) restent faibles dans les Territoires palestiniens (flux nets : 226 M$ soit 1,6% du PIB en 2018 ; 1 669 M$ en stock fin 2017), même s’ils ont significativement augmenté à partir de 2009. Les stocks restent donc limités et détenus à plus de 80% par des entreprises jordaniennes, en particulier dans le secteur bancaire. Si le cadre d’accueil des investissements se veut très favorable, les restrictions imposées par Israël, l’incertitude politique et la taille modeste du marché limitent le nombre de projets d’investissements attractifs auprès des investisseurs étrangers. Le nouveau Premier ministre palestinien et son ministre de l’économie travaillent au désengagement de l’économie palestinienne d’Israël, en soutenant les investissements privés vers la production locale.