Cinquante acteurs du secteur financier, représentant 3 000 milliards d’euros d’actifs, ont signé un accord en présence du ministre des finances néerlandais Wopke Hoekstra, pour promouvoir la finance verte.

Ces banques, fonds de pensions, assureurs et gestionnaires d’actifs s’engagent non seulement à mesurer l’impact de leurs activités en termes de CO2, mais également à exiger de leurs clients un effort dans la réduction de leurs émissions, à hauteur de 49% d’ici 2030 (par rapport à 1990, en ligne avec l’objectif gouvernemental). Avec cette initiative, les acteurs financiers néerlandais souhaitent prendre en compte les risques que fait peser le changement climatique sur la stabilité financière et la valeur des actifs et répondre à la demande croissante des clients d’investir dans une économie plus durable.

 

Cet accord s’inscrit par ailleurs dans le contexte de l’élaboration d’une « taxonomie » par la Commission européenne, qui plaide pour une approche harmonisée au niveau européen. Sur cette négociation, la France et les Pays-Bas ont souvent cherché un soutien réciproque pour favoriser la mise en place d’une taxonomie ambitieuse et adaptée à la réalité des acteurs de marché.