Les Etats-Unis procèdent à un enlèvement ponctuel de pétrole en mai 2019. ROSNEFT obtient des concessions gazières.

Le comité de direction ad-hoc de PDVSA, nommé par Juan Guaidó, a demandé au gouvernement jamaïcain de suspendre sa décision de saisir les parts de PDVSA détenues dans la raffinerie PETROJAM (49 % du capital). Le gouvernement jamaïcain justifie sa décision par l’absence d’investissement de PDVSA dans la raffinerie. 

Sur le plan pétrolier, les Etats-Unis procèdent à un enlèvement ponctuel de pétrole en mai 2019. En raison des sanctions américaines sur PDVSA, les raffineurs américains ont importé seulement 49.000 b/j la troisième semaine de mai 2019 (soit une moyenne 12.000 b/j sur le mois). Les derniers achats américains de pétrole vénézuélien dataient du mois d’avril (146.000 b/j moyenne en avril, après 49.000 b/j en mars 2019). Selon la presse, VALERO ENERGY, l’un des principaux clients américains de PDVSA, a remplacé les huiles vénézuéliennes (133.870 b/j en janvier 2019) par des importations en provenance du Mexique, du Koweït, de l’Irak et du Canada (297.000 b/j en mars 2019). 

Sur le plan gazier, l'Etat vénézuélien pourrait accorder des avantages fiscaux sur les activités que mènera ROSNEFT dans les champs gaziers Mejillones et Patao. Le Groupe énergétique russe pourrait également exploiter le bloc gazier Deltana 5 situé dans la zone frontalière contestée avec le Guyana. Ces trois champs pourraient contenir 181 Mds m3 de gaz naturel.