Région Pays andins & Cuba : Les marchés obligataires souverains au 1er trimestre
Flash info Brèves N°22 - semaine du 7 au 13 juin 2019
Le début d’année a été marqué par un nouvel épisode de volatilité sur les marchés émergents, qui a plus affecté les marchés latino-américains que le précédent épisode, en septembre-octobre dernier. Sur l’ensemble du trimestre cependant, les spreads souverains se sont globalement améliorés (resserrement de 73 points pour l’ensemble du sous-continent).
La Bolivie n’a pas connu d’événement majeur sur les marchés obligataires au 1er trimestre.
La Colombie a vu son spread souverain reculer de 52 points sur le trimestre, ce qui faisait du pays le 2e émetteur investment grade le plus cher du continent (spread de 176 p.b.) à la fin du trimestre derrière le Mexique (292 p.b.) et devant l’Uruguay (171 p.b.). Le pays a émis 2 Mds USD sur le trimestre (500 MUSD 2029 à 4,5% et 1,5 Md USD 2049 à 5,2%).
Cuba n’émet pas sur les marchés internationaux et ne figure pas dans les indices correspondants.
L’Equateur, bénéficiant de la signature d’un accord de prêt avec les bailleurs multilatéraux, a vu son spread EMBI reculer de 234 points au cours du trimestre. Le pays a émis pour 1 Md USD de dette souveraine obligataire en janvier (horizon 2029, à 10,75%).
Le Guyana, non noté, n’émet pas jusqu’à présent sur les marchés internationaux.
Le Pérou a vu son spread reculer de 42 p.b. sur le trimestre, lui permettant de conserver, à parité avec le Chili, le niveau de spread le plus bas du continent (127 p.b.). Le pays n’a pas enregistré d’émission souveraine sur le trimestre, mais plusieurs émissions corporate (pour un total de près de 1,2 Md USD) et un sous-souverain (ligne 1 du métro de Lima, 273 MUSD 2022 à 4,737%).
Le Suriname n’a enregistré comme actualité obligataire au cours du trimestre que le relèvement, fin février, de la perspective de sa notation Moody’s (B2) de négative à stable, au motif d’une amélioration de la situation budgétaire.
Le Venezuela a vu son spread reculer de 1621 p.b. au cours du trimestre, intégralement attribuable au recul de janvier (2075 p.b.), marqué par l’optimisme suscité par la nomination de Juan Guaido à la tête de l’Assemblée nationale. Le pays continue dès lors d’afficher les niveaux de spreads les plus élevés de l’indice EMBIG, à 5224 p.b. à la fin du trimestre, contre 774 p.b. pour l’Argentine.
Source : JPMorgan