Suite à l’incarcération de l’ancienne maire de Lima Susana Villarán, dans le cadre du Lava Jato, et à la gronde populaire sur les péages dans l’agglomération, le maire actuel, Jorge Muñoz, a déclaré qu’il ne voulait « d’aucun péage entaché de corruption » et convoqué un conseil municipal pour débattre sur le sujet des péages à Lima et une éventuelle renégociation des concessions. Le groupe Vinci est ainsi menacé car il a racheté fin 2016 au groupe brésilien OAS (via le fonds d’investissement brésilien Invepar) la concession municipale de la « linea Amarilla » à Lima, adjugée par la mairie en 2009.