Le Bangladesh tente de réguler les activités économiques sur internet

Début mars 2019, suite à un arrêt de la Cour Suprême, le gouvernement a décidé d’imposer la TVA au taux de 15% sur les prestations de publicité en ligne, sur les plateformes telles que Google, Facebook, YouTube, …

Dans le même temps, le ministère des télécommunications souhaite restreindre les investissements étrangers dans le commerce en ligne, en plafonnant à 49% la part détenue dans une société de e-commerce. Cette décision intervient alors que ce marché est encore peu développé. En 2017, les achats en ligne d’épicerie et de biens de consommation courante ne représentaient que 0,03% des achats totaux, l’un des plus faibles niveaux mondiaux (0,4% au Pakistan, 0,5% aux Phlippines en 2015 et 16,6% en 2016 en Corée du sud). L’association professionnelle eCommerce Association of Bangladesh (e-Cab, http://e-cab.net/) estime à 700 le nombre de site de e-commerce en 2017 ; pour des transactions d’un montant total de 10 Mds Tk (environ 100 M€) la même année.

Ce secteur est appelé à prendre de l’ampleur, le nombre d’utilisateurs d’internet au Bangladesh étant passé de 6,5% de la population en 2013 à 18,2% en 2017 d’après l’International Telecommunication Union.