Aux États-Unis, le ralentissement de l’activité en fin d’année est confirmé (+0,5 % au 4e trimestre 2018, révisé de −0,1 pt, après +0,8 % au 3e trimestre), et les autres indicateurs publiés cette semaine reflètent des perspectives moins favorables : en janvier, la consommation est peu dynamique (+0,1 % après −0,6 %) et la balance commerciale déficitaire (−51,1 Md$ après 59,9 Md$), tandis que les mises en chantier reculent en février (−8,7 % après +11,7 %) et que la confiance des ménages baisse en mars (124,1 après 131,4). Parallèlement, au Royaume-Uni, la nette décélération de l’activité au 4e trimestre (+0,2 % après +0,7 %) a été confirmée par la 3e estimation. Par ailleurs, au Japon, le chômage diminue en février (2,3 % après 2,5 %) et l’indice de production industrielle (IPI) rebondit (+1,2 % après −3,1 %).

En zone euro, l’enquête de climat des affaires de la Commission (ESI) diminue (105,2 après 106,2), mais reste au-dessus de son seuil d’expansion. En Allemagne, les perspectives économiques selon l’IFO rebondissent en mars (95,6 après 94,0) et le chômage baisse en février (3,1 % après 3,2 %). En outre, l’inflation recule en Allemagne en mars (+1,4 % après +1,7 %) alors qu’elle progresse en Espagne (+1,3 % après +1,1 %) et reste stable en Italie (à +1,1 %). D’autre part, en Espagne, la 2e estimation du PIB revoit légèrement à la baisse la croissance du 4e trimestre (+0,6 %, révisé de −0,1 pt, après +0,5 % au 3e trimestre). Enfin, le commerce mondial se redresse en janvier (+2,3 % après −2,1 % en décembre) porté par le rebond des échanges dans les économies émergentes.

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