Impact des tensions indo pakistanaises sur le trafic aérien :

L’interdiction de survol de l’espace aérien pakistanais toute la première quinzaine de mars a obligé les compagnies aériennes à modifier leurs plans de vol, ce qui s’est traduit par des temps de parcours supérieurs à la normale et une surcharge d’activité pour les contrôleurs aériens.

En effet, si les contrôleurs en route de la FIR de Mumbai gèrent habituellement 700 survols par jour, ils ont dû en gérer plus de 1 200 pendant toute la période de l’interdiction de survol de l’espace aérien pakistanais.

La Chine et l’Iran ont facilité l’accès à leur espace aérien.

Considérant les circonstances exceptionnelles des opérations aériennes, Air India a demandé à ses pilotes qui opèrent sur le long courrier (Delhi New York, Delhi San Francisco…) d’allonger leur temps de vol de 90 minutes par rapport au règlement FDTL (limitations de temps de vol) de la DGCA. Les pilotes devaient donner leur consentement par écrit. Pour mémoire, en avril 2018, la Cour Suprême de Dehli avait enjoint la DGCA de ne pas déroger au temps de vol précisé dans le règlement…

 

DGCA – MoCA - AAI :

 

AAI collabore avec NATS, l’ANSP britannique, pour développer une nouvelle formation de contrôleurs, introduire des améliorations de procédures et réorganiser l’espace aérien dans l’optique d’augmenter la capacité de l’aéroport de Delhi dès le second semestre 2019. Quand la nouvelle tour de Delhi sera opérationnelle, on estime que la capacité additionnelle sera de 15%, permettant 1 500 mouvements par jour.

Le MoCA accorde 40% de droits de trafic supplémentaires à l’Arabie Saoudite dès le 1er avril, alors même que seuls 74% des droits actuels sont consommés ; la règle veut que les droits de trafic ne sont renégociés qu’à partir du moment où 80% des droits sont consommés, mais le MoCA estime que ce sera le cas d’ici avril. L’Arabie Saoudite autorise Air India à survoler l’espace aérien Israélien et a ouvert plus de points sur Dammam pour les compagnies indiennes.

Le troisième volet du plan UDAN de connectivité régionale sera financé à hauteur de 4 500 crore roupies par le gouvernement fédéral qui vient de voir ce budget approuvé par la Commission du Cabinet des Affaires Economiques. Il permettra de créer des aéroports aquatiques, des hélistations et de nouvelles enclaves civiles.

La DGCA vient de publier : « Effective implementation of Cape Twon Convention – Issuance od revised standard operating procedure for export of Aircraft » le 11 mars, avec l’espoir que les compagnies aériennes paient des loyers moindres à l’avenir.

La Cour Suprême demande au MoCA, à la DGCA, aux états fédérés et à Air India une réponse sous 8 semaines à la pétition qui demande que les politiques publiques prennent en considération les personnes à mobilité réduite pour leur offrir un service décent dans les aéroports et les avions.

Cette pétition fait suite à une difficulté rencontrée par une personne avec 85% d’invalidité qui s’est vu refuser l’accès à bord d’un vol Air India et molesté parce qu’il avait refusé d’enlever les piles de son fauteuil roulant.

Les fermiers qui refusent de vendre leurs terres au prix fixé par le gouvernement pour la construction du futur aéroport de Jewar se sont portés partie civile devant le tribunal d’Allahabad, reportant d’autant le début des travaux. Le Premier Ministre Modi a cependant réaffirmé le 10 mars que « Noida aurait son aéroport international à Jewar et que ce serait le plus grand du pays ».

Compagnies aériennes :

Malgré un transport aérien domestique en plein essor, les compagnies aériennes indiennes voient leurs pertes augmenter car les prix des billets sont environ 10 à 12% en dessous du point d’équilibre. L’augmentation du prix de l’ATF en mars pourrait faire perdre 8 800 crore roupies de plus aux compagnies indiennes sur l’exercice budgétaire 2019, estime ICRA.

Les difficultés financières de Jet Airways et Air India, la pénurie de pilotes d’IndiGo, couplées au contournement de l’espace aérien pakistanais ont fait exploser les tarifs des billets pris à la dernière minute.

  • Jet Airways :

 

En raison de non-paiement de loyers auprès de ses loueurs, Jet Airways a du clouer au sol plus de 20% de sa flotte début mars, avec comme conséquence une centaine d’annulations de vol par jour. Air India a annoncé qu’elle ne prendrait plus à bord de ses appareils les passagers bloqués de Jet Airways du fait des annulations ou retards de vols. Idem Vistara. Vinay Dube, le CEO, a promis d’informer sur l’état d’avancement du plan de restructuration d’ici le 18 mars

  • Air India :

AI a pris des mesures disciplinaires à l’encontre de quatre employés (2 personnels de cabine et deux personnels de la compagnie qui fournit les repas à bord) qui se seraient servis en repas non consommés pendant le vol.

Les membres d’équipage, PNC et pilotes, qui accueillent les passagers par un « Namaskaar » devront désormais conclure toute annonce par un « Jai Hind » patriotique et fervent. Ils auront à cœur aussi, selon le souhait de la compagnie, de montrer leur respect aux passagers militaires, qui seront invités à monter dans l’avion en priorité.

Le District Consumer Disputes Redressal Forum a condamné Air India à rembourser les 6000 Roupies du billet d’un habitant de Basant Nagar et à lui payer 8 000 roupies de dommages et intérêts pour ne pas l’avoir embarqué sur le vol New Delhi Amritsar prévu du 3 novembre 2017.

Les postes de Directeur commercial, directeur du personnel et directeur des opérations sont vacants et le gouvernement indien aimerait que des candidats du secteur privé se fassent connaître, pour ne pas avoir à recourir au Comité PESB, composé de bureaucrates à la retraite, pour organiser la sélection.

  • Spice Jet :

Spice Jet entend développer son offre de vols internationaux et envisage de desservir des pays comme Singapour, la Malaisie, la Chine ou les CIS (Commonwealth of Independent States) ; elle espérait mettre à profit ses Boeing 737 Max, mais, à la suite de l’accident mortel de la Ethiopian, tous ses Boeing Max sont cloués au sol.

Spice Jet a signé un accord avec Amadeus pour permettre à ses passagers internationaux de réserver leurs billets via cette plateforme.

Spice Jet a été condamné à verser 47 800 Roupies à un passager dont le bagage a été égaré sur un vol Bengaluru – Delhi le 21 janvier dernier.

  • IndiGo :

IndiGo continue d’annuler une trentaine de vols par jour en raison d’une pénurie de pilotes. La compagnie a déposé auprès de la DGCA des demandes d’obtention de FATA (foreign aircrew tamporary autorisation) pour embaucher des pilotes étrangers, mais instruire ces demandes prend un temps certain en Inde.

Parallèlement, elle fait des appels du pied aux pilotes de Jet Airways et leur proposerait des compensations pour les salaires qu’ils n’ont pas reçu de leur actuelle compagnie.

La National Consumer Dispute Redressal Commission a intimé IndiGo de verser 60 000 Roupies de dommages et intérêts à un passager en possession d’un billet qui s’était vu refuser l’accès à bord d’un avion sur la ligne Kolkata à Chennai en 2013.

  • Vistara :

16 nouvelles destinations et des fréquences supplémentaires entre Delhi Chandigarh et Dehli Srinagar, Delhi Bhubaneswar, Delhi Kolkata sont proposées aux usagers de la compagnie.

Vistara a obtenu du MoCA la permission d’opérer sur les routes internationales le 8 mars.

La compagnie a demandé des slots à l’aéroport de Delhi et souhaite négocier des droits de trafic bilatéraux avec le Sri Lanka pour pouvoir commencer ses vols avec ses A320

Hélicoptères / Drones :

Les soumissionnaires intéressés par le rachat de Pawan Hans avaient jusqu’au 6 mars pour présenter une offre.

Selon le cabinet d’études de marché BIS, le marché indien des drones représente 885,7 millions de $, et les entreprises indiennes seraient prêtes à se tourner vers des solutions fondées sur les drones, comme par exemple Zomato qui entend faire faire ses livraisons de repas à domicile par des drones ou encore Tata Steel qui travaille avec la société Skylark Drones pour surveiller la production volumétrique de fer dans les mines de Noamundi, dans le Jharkhand. Rappelons que l’Inde s’est dotée d’une règlementation drones le 1er décembre 2018.

Aéroports :

Philip Ireland de IATA, met en garde le Ministère de l’Aviation Civile indien sur le possible impact négatif qu’aurait le système d’attribution des slots auquel le MoCA réfléchit sur les aéroports et les compagnies aériennes.

Le Chief Minister du Maharashtra, Devindra Fadnavis, et le Ministre de l’Aviation civile Suresh Prabhu ont inauguré le tout nouveau terminal de l’aéroport de Chipi le 5 mars.

AAI et MIDC (Maharashtra Industrial Development Corporation ont signé ce jour-là un MoU pour les projets d’aéroports de Ratnagiri et Sindhudurg.

GMR Hyderabad International Airport Limited (GHIAL) a vendu l’ensemble des parts qu’elle détenait dans l’école de pilotage Asia Pacific Flight Training Academy (APFTAL), déficitaire de 1137 crore roupies.

Pour la 3ème année consécutive, l’aéroport de Tiruchirappalli a été classé en seconde position des meilleurs aéroports dans sa catégorie par les passagers, et 1er pour les aéroports du sud de l’Inde. En outre, cet aéroport avait déjà envoyé 6 500 tonnes de fret vers Singapour, Kuala Lumpur et le Moyen-Orient début mars. L’objectif pour l’exercice budgétaire en cours est de 7 000 tonnes.

L’aéroport de Bhubaneswar a reçu le label ASQ 2018 de sa catégorie (2-5 millions de passagers).

24 héliports devraient voir le jour dans l’Uttarakhand, l’Himachal Pradesh, Assam et Manipur au titre du plan UDAN. Toutefois, les états fédérés tardant à les construire, Pawan Hans pourrait être autorisé à opérer ses hélicoptères sur les aéroports de l’Himachal Pradesh en attendant.

L’annonce de l’attribution au groupe Adani des 6 aéroports qu’AAI souhaite privatiser a fait couler beaucoup d’encre, et KSIDC (Kerala State Industrial Development Corporation) envisage une action en justice pour décrier la rapidité avec laquelle l’offre financière devait être remise (6 jours) et l’inexpérience du groupe Adani dans la gestion aéroportuaire, arguant du fait que le gouvernement central avait promis de consulter l’état du Kerala en cas de privatisation d’aéroports. Il est toutefois peu probable que le Kerala obtienne gain de cause, car dans les termes de référence de l’appel d’offres, il n’était nullement précisé que les candidats devaient avoir une expérience dans le domaine de la gestion aéroportuaire, l’éligibilité étant attribuée selon le score de l’expérience en général, quel que soit le domaine.

Reliance Infrastructure Limite Engineering and Construction a reçu la lettre de notification d’AAI pour la construction du nouvel aéroport à Hirasar, dans le district de Rajkot, dans le Gujarat, pour une valeur de 648 crore roupies. La livraison de chantier est contractuellement prévue dans les 30 mois de la notification.

Selon les derniers chiffres de IATA, Bangalore, Hyderabad, Ahmedabad et Jaipur sont classés respectivement à la 5ème, 10ème, 11ème et 15ème place des aéroports dont le trafic croit le plus rapidement. Dès 2024, l’Inde passera devant le Royaume Uni.

Divers :

L’organisme de formation FSTC (Flight Simulation Technique Centre) a ouvert un nouveau centre à Hyderabad le 1er mars et installé le tout nouveau simulateur Level D FS1000 pour assurer la qualification de type des pilotes indiens sur le Bombardier Q400 et formera également les pilotes indiens sur le simulateur A320 Neo RFT (ready for training) fourni par CAE à partir du 1er avril. Le nouveau simulateur A320 Neo full flight (level D) devrait être fourni et installé au deuxième trimestre 2019.

L’A319 privé de Vijay Mallya a été démantelé par air India dans son hangar de Mumbai et certaines pièces vont être envoyées au bureau de « Aviation Management Sales ».

Sécurité / Incidents:

10 vols ont été déroutés de Delhi le 4 mars matin à cause du brouillard qui ne permettait pas d’y voir à 125 mètres.

Selon le rapport de la DGCA, la moitié des annulations de vol de ce début d’année 2019 est imputable à des conditions météorologiques défavorables.

Le 5 mars, 2 vols Go Air ont été annulés pour raisons techniques (G8-217 & G8-218) et un troisième (G8-150), au départ de Patna et à destination de Delhi,  s’est posé en urgence à Lucknow.

Le vol AI121 de Delhi à Frankfurt a dû faire demi-tour le 6 mars pour cause de dépressurisation de la cabine.

Dans son rapport « Aviation Facilitation and Security Priorities for Enhancing the Passenger Journey at Airports in India », IATA propose différentes mesures qui incluent notamment les cartes d’embarquement sur les téléphones portables, les contrôles automatiques aux portes d’embarquement, et le self drop off pour les bagages enregistrés. IATA recommande vivement au gouvernement indien d’adopter les standards internationaux pour l’API (Advance Passanger Informaton) et le PNR (Passenger Name Record).

Un employé du CISF s’est donné la mort après son service à l’aéroport de Guwahati en se tirant une balle avec son arme de service le 7 mars.

Le vol Go Air 341 en provenance de Mumbai et à destination de Delhi a dû faire demi-tour et effectuer un atterrissage d’urgence car le train d’atterrissage n’était pas rentré.

Après l’accident mortel du Boeing 737 Max de Ethiopian Airlines, la DGCA indienne a tout d’abord intimé les deux compagnies indiennes, Jet Airways et Spice Jet, qui opèrent cet appareil, de mettre en place des mesures de sécurité supplémentaires (seuls les pilotes ayant 1000 heures de vol sur ce type d’appareil seraient autorisés à voler et devraient se poser à l’aéroport le plus proche sans avoir recours au MCAS (Manoeuvring Characteristics Augmentation System) si le logiciel montrait la moindre défaillance) avant de tout bonnement interdire les opérations aériennes avec cet appareil, rejoignant l’avis de plus de 50 autorités de sécurité de l’aviation civile.

Si les compagnies indiennes qui opèrent des Boeing 737 Max ne peuvent pas espérer une prise en charge de leurs compagnies d’assurance, des dernières estiment que les compagnies indiennes pourraient recevoir une compensation du constructeur Boeing qui devrait avoir une responsabilité civile professionnelle.

Sureté/Douanes :

Le CISF revendique l’exercice des activités de sureté sur l’ensemble des aéroports indiens pour plus d’efficacité. Le MoCA vient d’approuver le transfert des activités de sureté des aéroports de Jammu, Leh et Srinagar au CISF en réponse aux tensions indo pakistanaises…

La TSA (Transportation Security Administration américaine) élargit son programme de pre check à 9 compagnies aériennes, dont Air India. Ce programme permet d’attribuer aux passagers un KTN (Known Traveller Number) afin de faciliter les contrôles de sureté à l’embarquement.

Le BCAS (Bureau of Civil Aviation Security) a imposé un renforcement des mesures de sureté sur tous les aéroports indiens début mars après avoir été alerté par les services secrets indiens de possibles représailles pakistanaises à la suite de l’attaque de Mulwana.

Le 3 mars, les douanes ont saisi à Trivandrum 18,5 laks roupies d’or caché dans le porte-documents d’un passager en provenance de Dubai, qui n’a pas été arrêté puisque la valeur était inférieure à 20 lakhs roupies.

Le membre du Parti nationaliste bangladais Gayeshwar Chandra et le PDG adjoint Abdul Awal Mintoo se sont vus refuser l’embarquement sur un vol Jet Airways et un vol Air India à destination de Delhi par les autorités d’immigration à l’aéroport Hazrat Shahjalal le 10/03.

 

 

Divers :

L’organisme de formation FSTC (Flight Simulation Technique Centre) a ouvert un nouveau centre à Hyderabad le 1er mars et installé le tout nouveau simulateur Level D FS1000 pour assurer la qualification de type des pilotes indiens sur le Bombardier Q400 et formera également les pilotes indiens sur le simulateur A320 Neo RFT (ready for training) fourni par CAE à partir du 1er avril. Le nouveau simulateur A320 Neo full flight (level D) devrait être fourni et installé au deuxième trimestre 2019.

L’A319 privé de Vijay Mallya a été démantelé par air India dans son hangar de Mumbai et certaines pièces vont être envoyées au bureau de « Aviation Management Sales ».

Sécurité / Incidents:

10 vols ont été déroutés de Delhi le 4 mars matin à cause du brouillard qui ne permettait pas d’y voir à 125 mètres.

Selon le rapport de la DGCA, la moitié des annulations de vol de ce début d’année 2019 est imputable à des conditions météorologiques défavorables.

Le 5 mars, 2 vols Go Air ont été annulés pour raisons techniques (G8-217 & G8-218) et un troisième (G8-150), au départ de Patna et à destination de Delhi,  s’est posé en urgence à Lucknow.

Le vol AI121 de Delhi à Frankfurt a dû faire demi-tour le 6 mars pour cause de dépressurisation de la cabine.

Dans son rapport « Aviation Facilitation and Security Priorities for Enhancing the Passenger Journey at Airports in India », IATA propose différentes mesures qui incluent notamment les cartes d’embarquement sur les téléphones portables, les contrôles automatiques aux portes d’embarquement, et le self drop off pour les bagages enregistrés. IATA recommande vivement au gouvernement indien d’adopter les standards internationaux pour l’API (Advance Passanger Informaton) et le PNR (Passenger Name Record).

Un employé du CISF s’est donné la mort après son service à l’aéroport de Guwahati en se tirant une balle avec son arme de service le 7 mars.

Le vol Go Air 341 en provenance de Mumbai et à destination de Delhi a dû faire demi-tour et effectuer un atterrissage d’urgence car le train d’atterrissage n’était pas rentré.

Après l’accident mortel du Boeing 737 Max de Ethiopian Airlines, la DGCA indienne a tout d’abord intimé les deux compagnies indiennes, Jet Airways et Spice Jet, qui opèrent cet appareil, de mettre en place des mesures de sécurité supplémentaires (seuls les pilotes ayant 1000 heures de vol sur ce type d’appareil seraient autorisés à voler et devraient se poser à l’aéroport le plus proche sans avoir recours au MCAS (Manoeuvring Characteristics Augmentation System) si le logiciel montrait la moindre défaillance) avant de tout bonnement interdire les opérations aériennes avec cet appareil, rejoignant l’avis de plus de 50 autorités de sécurité de l’aviation civile.

Si les compagnies indiennes qui opèrent des Boeing 737 Max ne peuvent pas espérer une prise en charge de leurs compagnies d’assurance, des dernières estiment que les compagnies indiennes pourraient recevoir une compensation du constructeur Boeing qui devrait avoir une responsabilité civile professionnelle.

Sureté/Douanes :

Le CISF revendique l’exercice des activités de sureté sur l’ensemble des aéroports indiens pour plus d’efficacité. Le MoCA vient d’approuver le transfert des activités de sureté des aéroports de Jammu, Leh et Srinagar au CISF en réponse aux tensions indo pakistanaises…

La TSA (Transportation Security Administration américaine) élargit son programme de pre check à 9 compagnies aériennes, dont Air India. Ce programme permet d’attribuer aux passagers un KTN (Known Traveller Number) afin de faciliter les contrôles de sureté à l’embarquement.

Le BCAS (Bureau of Civil Aviation Security) a imposé un renforcement des mesures de sureté sur tous les aéroports indiens début mars après avoir été alerté par les services secrets indiens de possibles représailles pakistanaises à la suite de l’attaque de Mulwana.

Le 3 mars, les douanes ont saisi à Trivandrum 18,5 laks roupies d’or caché dans le porte-documents d’un passager en provenance de Dubai, qui n’a pas été arrêté puisque la valeur était inférieure à 20 lakhs roupies.

Le membre du Parti nationaliste bangladais Gayeshwar Chandra et le PDG adjoint Abdul Awal Mintoo se sont vus refuser l’embarquement sur un vol Jet Airways et un vol Air India à destination de Delhi par les autorités d’immigration à l’aéroport Hazrat Shahjalal le 10/03.