Ayant à l’origine pour objectif d’augmenter les recettes fiscales de 14 Mds COP (1,4% du PIB) en 2019 et d’alléger les impôts aux entreprises, notamment via une extension de l’assiette de la TVA sur les produits alimentaires de base, la loi votée a finalement écarté cette dernière proposition et ne permettra de recouvrer que 7,8 Mds COP, obligeant le Gouvernement à diminuer ses dépenses afin de respecter l’objectif de déficit fiscal (2,4%). Parmi les principales mesures votées figurent la baisse progressive du taux d’imposition sur les bénéfices des entreprises (de 33% à 30% en 2022 ; les banques seront toutefois soumises à une surtaxe de 4% sur les 3 prochaines années) et l’introduction d’impôts ciblant notamment les personnes à hauts revenus.