Alors que le PIB s’est contracté au cours des deux premiers trimestres de 2018, il a progressé de 2,2% au troisième (par rapport au trimestre précédent). Cette croissance a été portée par le rebond du secteur manufacturier et par les bonnes performances des industries de service. En revanche, la contraction substantielle du secteur minier a pesé sur l’activité économique. Par ailleurs, la croissance a été tirée par la consommation publique mais surtout privée (permise par la modération de l’inflation), qui reprend son rôle de moteur de la croissance. L’investissement continue, quant à lui, de contribuer négativement à l’activité économique, ce qui est préoccupant pour la croissance future.