Les 22 et 23 octobre 2018, le 1er séminaire bilatéral dans le domaine de la transition énergétique et des énergies renouvelables a été organisé par le service économique de La Haye, en lien avec le ministère néerlandais de l’économie et l’ambassade des Pays-Bas à Paris. Cette rencontre a permis de renforcer notre coopération, d’avoir un échange approfondi sur les bonnes pratiques dans le domaine des énergies éoliennes en mer et de mieux connaître les opportunités pour les entreprises intéressées par ce secteur. A cette occasion, plusieurs experts institutionnels et acteurs industriels du secteur des énergies éoliennes en mer français et néerlandais ont été mobilisés.

La Direction générale de l’énergie et du climat, accompagnée par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), la Fédération des énergies éoliennes (FEE), l’école centrale de Nantes, le cluster Neopolia et les agences développement économique des Pays de la Loire et de l’Occitanie ont ainsi pu échanger avec le ministère de l’Economie et du Climat (MEZK) néerlandais, l’agence RVO et l’agence Rijkswaterstaat (RWS), ainsi  qu’avec plusieurs représentants de la filière néerlandaise. Alors que la France et les Pays-Bas ont des ambitions nationales fortes et communes en matière de développement de cette énergie renouvelable, le séminaire a permis un retour d’expérience précieux pour le développement des appels d’offres.

 Le développement en France de l’énergie éolienne offshore doit contribuer à atteindre l’objectif de 40% d’électricité renouvelable en 2030 prévu par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV). Depuis 2012, 3000 MW ont été attribués dans 6 projets différents, tandis que 4 projets pilotes pour des fermes éoliennes flottantes (96 MW) sont également en développement. Le dernier appel d’offres en cours, utilise la procédure de passation du dialogue compétitif et sera attribué en Mer du Nord, à Dunkerque, en 2019. Aux Pays-Bas cinq projets éoliens offshore doivent être construits d’ici 2023 et atteindre 4,5 GW. En 2030, cette capacité est appelée à passer à 11,5 GW. Les cinq derniers appels d’offres concédés ont été un succès et ont permis de réduire drastiquement les subventions budgétaires.

 Une visite de terrain a donné l’opportunité à la délégation de rencontrer les entreprises, instituts, associations néerlandaises et étrangères les plus actives dans le secteur et d’aborder les questions d’innovation, de R&D, de l’impact économique des projets sur l’industrie, sur la filière pêche et sur les territoires.

Le séminaire a été clôturé par un atelier de travail international organisé en lien avec Offshore Energy Exhibition & Conference (OEEC) d’Amsterdam (OEEC18) réunissant plusieurs milliers de professionnels de l’industrie offshore et portant sur une présentation par les Pays-Bas des avancées sur les appels d’offres pour l’adjudication de projets de construction de parcs éoliens marins.

 Les deux pays étant confrontés à des défis et des objectifs similaires: plusieurs points de convergence ont été identifiés, en particulier, une grande synergie des deux pays dans la volonté de réduire les émissions de CO2 et augmenter la part renouvelable dans le bouquet énergétique, la simplification des procédures d’appels d’offres, un meilleur partage des risques et la question du financement. Les participants ont convenu de prolonger les discussions lors une prochaine rencontre qui se tiendra en France.

 Westermeerwind

 

 

 

 Séminaire éolien