Selon le nouveau ministre des finances, ce défaut de financement (représentant 7,1 Mds EUR,  ou 9,7% du projet de budget) est attribuable tant à des sous-estimations de l’ancienne équipe gouvernementale qu’aux engagements de campagne du nouveau gouvernement. Parmi les besoins non-couverts (ou insuffisamment) figurent notamment les subventions à la santé et à l’éducation infantiles (déficit de 1.900 Mds COP), les subventions aux pensions de retraite (1.900 Mds COP) ou encore les subventions pour l’électricité et le gaz (1.200 Mds COP). Alberto Carrasquilla considère que 95% des dépenses du budget sont rigides, et a dès lors proposé la mise en place d’une nouvelle loi de financement visant à engendrer de nouvelles sources de revenus (fiscaux et non-fiscaux).