Après que le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) s’est prononcé en juin en faveur de l’entreprise chilienne QUIBORAX qui devra être dédommagée à hauteur de 42,6 MUSD par le gouvernement bolivien au sujet de l’annulation d’une concession minière en 2004, les autorités rejettent la responsabilité sur l’ancien président Carlos MESA, candidat potentiel à l’élection présidentielle de fin 2019, au motif qu’il a émis le décret d’annulation de la concession en 2004. Elles envisagent d’ouvrir un procès à son encontre. Si la Bolivie a dénoncé en 2007 la convention CIRDI et ses traités bilatéraux de protection des investissements, elle fait encore face à 5 procès d’arbitrage antérieurs à cette date, pour des montants variant de 5 à 385 MUSD.