L’institution a justifié sa décision, prise à l’unanimité, par la légère remontée du taux d’inflation (à 3,2% en juin), par ailleurs attendu à 3,37% (soit dans la partie haute de la fourchette [2% ; 4%]) en décembre prochain. La banque centrale a dans le même temps confirmé sa prévision de croissance pour 2018, à 2,7%, tout en exprimant son inquiétude quant à la sous-utilisation des capacités de production.