Selon une étude du FMI évaluant l’impact de l’informalité au cours des 20 années passées, la Bolivie détient le niveau d’informalité économique le plus élevé parmi les 158 pays étudiés (62,3% de son PIB pour la période 1991 – 2015). Divers facteurs seraient en cause : la pression fiscale et la faiblesse du modèle industriel freine l’investissement, et la dépendance envers ses industries extractives – minières et gazière – met en péril le développement d’autres industries. Le ministre de l’économie bolivien est en désaccord sur les méthodes de calcul employées et indique pour sa part que l’informalité s’est réduite de 68% en 1991 à 46% en 2015.