La Banque Centrale a publié un document d'orientation qui vise à traiter les risques en matière de lutte anti-blanchiment et de financement du terrorisme associés aux monnaies digitales (“Anti-Money Laundering and Counter Financing of Terrorism Policy (AML/CFT) for Digital Currencies (Sector 6)").   

Le document liste notamment les exigences et les standards auxquels les acteurs du marché doivent se soumettre afin d'en assurer une plus grande transparence. Ce document fait suite à une consultation publique qui a été lancée fin 2017.

La Banque Centrale a rappelé à cette occasion que les obligations qu'elle imposait sur les transactions en monnaies digitales ne signifiaient en rien une quelconque autorisation, licence, approbation ou validation d’entités opérant dans ce domaine et que les monnaies digitales numériques n’avaient pas de cours légal en Malaisie.

En conséquence, les activités dans ce domaine n’étaient pas couvertes par les normes prudentielles et de pratiques commerciales du marché applicables aux institutions financières régulées par ses soins. Ainsi, le public devait soigneusement évaluer les risques associés à ce type d’opérations. Enfin, les entreprises tombant sous cette catégorie d’obligation de reporting devaient être naturellement réglementairement enregistrées selon les dispositions du Companies Act 2016 et effectuer des contrôles renforcés sur l’identité des clients intervenant sur ce marché (source des fonds, origine de leurs actifs, raisons pour engager ces transactions,…).