Le président Jacob Zuma a démissionné mercredi avec « effet immédiat » sous la pression de son parti, l’ANC. La légitimité de Jacob Zuma - président depuis 2009 - était de plus en plus contestée en raison de nombreux scandales de corruption. Son pouvoir était très affaibli depuis l’élection en décembre du vice-président Cyril Ramaphosa à la tête de l’ANC qui avait axé sa campagne électorale sur la lutte contre la corruption. Après des semaines de tractations, l’ANC a sommé le président Zuma de démissionner mardi soir. Cyril Ramaphosa est devenu président par intérim dans la foulée et ce jusqu’aux élections générales de 2019. Ces changements politiques ont été accueillis positivement par les marchés (cf. infra). La prise en fonction du nouveau président s’accompagne de défis importants. Il devra unifier un parti politique morcelé avant les élections de 2019, relancer une économie tout juste sortie de récession et redresser des finances publiques dégradées. Le budget 2018/2019 sera présenté le 21 février et donnera de plus amples informations quant à la stratégie budgétaire du nouveau président.

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