Pierre Gattaz, président du Medef s’est rendu à Alger entre le 7 et le 9 février. Il était accompagné d’une soixantaine de chefs d’entreprises (tous secteurs confondus) dont Jean Louis Chaussade, directeur général de SUEZ et président du comité Algérie du Medef. La dernière visite du Medef en Algérie remontait à 2011.

Ali Haddad, président du Forum des chefs d'entreprise, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie et Pierre Gattaz, président du Medef

(de g à d) Ali Haddad, président du FCE, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, Pierre Gattaz, président du Medef

M. Gattaz a pu s’entretenir avec le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, le Ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, le Ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi et son homologue, Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE). A l’issue de ces rencontres, trois accords ont été signés : i) un accord portant création d’un Conseil d’affaires algéro-français ii) un mémorandum d’entente entre le JIL FCE et l’AGYP du Medef (Active Growth and Young Program) pour approfondir la coopération bilatérale dans les secteurs du numérique, de la jeunesse et de l’entreprenariat iii) un mémorandum d’entente entre le groupe de communication Hopscotch et des partenaires algériens pour la création d’une nouvelle agence de communication sur le marché algérien et iv) un protocole d’entente entre Engie et Sonatrach dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

Rencontre entre Pierre Gattaz et le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia

Rencontre entre Pierre Gattaz et Jean-Louis Chaussade avec le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia

Dans son allocution à l’occasion de la rencontre d’affaires FCE-Medef, M. Yousfi a affiché son soutien à la coopération bilatérale, tout en invitant les acteurs économiques français à se montrer patients et à ne pas reculer face aux difficultés. Le président du MEDEF a souligné les opportunités en termes d’investissements mixtes. Il a aussi ajouté que pour accompagner l’Algérie dans son processus de diversification certains signaux étaient attendus, en faisant référence aux restrictions aux importations, au paiement des créances détenues par l’Etat sur les entreprises, aux procédures liées au rapatriement des dividendes et à la règle du 51/49.