Sommaire

Energie
  • Construction de la première centrale à hydrogène directement connectée à des infrastructures publiques

  • Signature d'un accord nippo-américain d'achat de GNL entre Tokyo Gaz et AGDC

Infrastructures
  • Nouvelle loi pour la valorisation de terrains abandonnés

  • Signature d'un accord pour le développement des infrastructures au Bangladesh
  • Soutien du Japon pour l'Initiative One Belt One Road

Environnement / Climat
  • Baisse des émissions de gaz à effet de serre du Japon

  • Nouvelle stratégie du MOE contre le changement climatique

Energie

Construction de la première centrale à hydrogène directement connectée à des infrastructures publiques

La construction de la première centrale à hydrogène alimentant directement des infrastructures s'est achévée début décembre 2017 à Kobe et sera mise en opération début février 2018. Ce démonstrateur va alimenter en électricité et en chaleur des infrastructures publiques et constitue le premier équipement à fournir de l'électricité produite à partir d'hydrogène à des consommateurs dans une zone urbaine. Les constructeurs, notamment Kawasaki Heavy Industries et Ohbayashi Corp., souhaitent commercialiser cette technologie, principalement pour être utilisée dans des usines, dès 2020. La centrale dispose d'une capacité électrique de 1,7 MW, et alimentera quatre installations publiques, dont un hôpital et un centre sportif. Source : Japan Times

Signature d'un accord nippo-américain d'achat de GNL entre Tokyo Gas et AGDC

L'opérateur japonais Tokyo Gas a signé une lettre d'intention avec la compagnie américaine Alaska Gasline Development Corporation (AGDC) en vue de s'approvisionner en GNL à hauteur de 20 M de tonnes par an. Source : Enerdata

Infrastructures

Signature d'un accord pour le développement des infrastructures au Bangladesh

BangladeshLe Japon a obtenu des droits de négociations préférentiels du Bangladesh pour la construction d'infrastructures publiques avec la signature d'un accord exclusif. Le gouvernement souhaite notamment capitaliser sur cette commande et saisir d'autres opportunités similaires pour rattraper, voire surpasser, l'avance de son concurrent chinois qui dispose d'un important réseau d'instrastructures dans les pays en développement. Les gouvernements japonais et bengali ont créé un conseil pour discuter du développement des infrastructures dans 6 domaines : autoroutes, rocades, réseaux de métro, zones économiques, revitalisation et développement communautaire. Les entreprises privées seront associées dans la construction et l'opération des infrastructures, sous le modèle de partenariats public-privé. Le MLIT a déjà annoncé que les constructeurs Ohbayashi et Kajima, ainsi que les maisons de commerce Marubeni et Mitsui seront impliqués dans ces projets, avec des financements prévus des banques japonaises Tokyo-Mitsubishi UFJ et Mizuho Bank. L'autorité du Bangladesh en charge des partenariats public-privé va analyser les projets proposés par les ministères et agences japonaises en vue de lancer les premiers travaux dès l'année prochaine. Parallèlement, le gouvernement japonais souhaite également nouer un partenariat avec le Ministère turc de l'économie dès mars 2018 en vue d'engager une coopération pour développer l'exportation d'infrastructures en Afrique et au Moyen-Orient. En effet, la Turquie dispose de réseaux dans ces régions et est plus familière des pratiques d'affaires tandis que le Japon peut mettre en avant son expertise dans les infrastructures de qualité. Des crédits de la JBIC et de la JICA sont prévus en vue de soutenir les projets commun d'export vers les pays-tiers. Source : Nikkei

Nouvelle loi pour la valorisation de terrains abandonnés

MLITLe Ministère japonais en charge du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme (MLIT) a rédigé une proposition de loi pour simplifier les procédures permettant d'autoriser l'utilisation de terrains abandonnés pour engager des travaux publics. Le MLIT veut soumettre cette proposition de loi pendant les sessions de la Diète de 2018 en mettant en avant les différentes utilisations possibles des terrains inutilisées. Dans la cadre de cette loi, les gouvernements municipaux seront en droit d'acquérir plus facilement les terrains abandonnés, à partir du moment où le terrain n'est pas utilisé pour un usage résidentiel ou commercial, pour lancer des projets publics. Cette mesure permettra notamment aux gouvernements locaux et entreprises privées de lancer la construction d'infrastructures publiques telles que des parcs sur des terrains abandonnés sans en détenir la propriété. Source : Nikkei

Soutien du Japon pour l'initiative One Belt One Road

OBORLe gouvernement japonais a annoncé en décembre 2017 son intention de soutenir financièrement les partenariats public-privé qui seront formés dans le cadre de l'initiative chinoise One Belt One Road. Le Japon va fournir une assistance au travers de prêts accordés par les institutions publiques japonaises (JICA, JBIC) pour promouvoir les partenariats en pays-tiers au niveau des secteurs privés japonais et chinois. L'appui financier japonais va être centré sur les projets bas-carbone, parmi lesquels la modernisation industrielle, l'amélioration des services logistiques, ainsi que le développement des énergies renouvelables et des technologies permettant une réduction des émissions de GES des centrales à charbon. Le Japon s'intéresse également au développement des réseaux ferroviaires entre la Chine et l'Europe, considéré par le gouvernement japonais comme un domaine de coopération particulièrement prometteur. Source : Nikkei

Environnement / Climat

Baisse des émissions de gaz à effet de serre du Japon

D'après une étude publiée par le Ministère de l'environnement (MOE) en décembre 2017, les émissions de gaz à effet de serre (GES) japonaises ont baissé de 0,2% pendant l'année fiscale 2016 comparé à l'année précédente, baisse observée pour la troisième année consécutive. Bien que le Japon ait déjà réalisé son objectif de réduction de 3,8% des émissions d'ici l'année fiscale 2020, défini pendant la COP19, le gouvernement japonais a été critiqué pour cet obejctif peu ambitieux et a été appelé à adopter des mesures plus efficaces pour réduire massivement les émissions de GES par les ONG environnementales. La baisse des émissions de ces trois dernière années s'explique principalement par l'augmentation du recours à l'énergie solaire et éolienne au Japon. Le MOE signale également dans son rapport l'utilisation massive des centrales à flamme émettant de larges quantités de GES à la suite de l'accident de Fukushima. Pas moins de 40 projets de construction de centrales à charbon sont prévus sur le territoire japonais, une décision du gouvernement qui a suscité de nombreuses critiques des groupes et institutions engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Source : Nikkei

Nouvelle stratégie du MOE contre le changement climatique

Une nouvelle stratégie visant à encourager les investissements en faveur des entreprises engagées dans la lutte contre le changement climatique est en cours d'élaboration par le MOE et devrait être finalisé d'ici l'été 2018. Un Comité en charge de développer cette stratégie sera créé en janvier 2018, avec la participation du Ministère japonais de l'économie (METI) et d'autres entités, à l'image de JSDA, Daiichi Life, GPIF et la Banque du Japon.

Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le Pôle Développement Durable du Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.