En Chine comme ailleurs, le terme de voiture connectée recouvre des notions très diverses, pouvant aller d’une voiture dont quelques composants sont reliés au réseau télécom à un véhicule totalement autonome (pour lequel le stade d’industrialisation est encore assez lointain).

La particularité de ce secteur est de faire converger un grand nombre d’acteurs différents, venus aussi bien du monde de l’automobile que de celui du numérique, qui se retrouvent tous à des degrés divers dans des logiques de diversification et de montée en gamme technologique.

Alors que la Chine est devenue dès 2009 le premier marché mondial de l’automobile, pour aboutir à 24,3 millions d’unités vendues en 2016, les marques étrangères restent encore dominantes, occupant 56,8% du marché en 2016. Le nouveau segment représenté par le développement des véhicules connectés pourrait donc représenter pour les constructeurs chinois un atout important pour faire progresser l’image de leurs propres marques. La majorité des constructeurs sont ainsi actifs, de façon plus ou moins appuyée, dans le domaine de la voiture connectée au sens large.