Une réunion franco-japonaise sur les questions de croissance bas carbone et respectueuse de l’environnement a eu lieu le 9 décembre 2016 à Tokyo.

Coopération France-Japon sur les stratégies bas-carbone de long termeCette réunion s’est inscrite dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays en matière de société et les technologies bas-carbone, la lutte contre la pollution de l’air, de l’eau et des sols, la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets et de la sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux.

Cette coopération avait été renforcée à l’occasion de la signature, en décembre 2015 à Paris dans le cadre de la COP21, par la ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, et la ministre japonaise de l’Environnement, Tamayo Marukawa, d’une lettre d’intention franco-japonaise pour une société bas carbone et respectueuse de l’environnement.

Au cours de l’année 2016, les échanges se sont concentrés autour des scénarios bas-carbone, avec des visites de chercheurs japonais en France, ainsi que la présentation de la stratégie française de développement bas-carbone auprès du conseil central de l’environnement japonais à Tokyo en novembre.

Première réunion de bilan annuel organisée à Tokyo

La réunion du 9 décembre constituait la première réunion de bilan annuel de cet accord. Organisée à Tokyo en présence de délégations françaises (MEEM, ADEME, ambassade de France au Japon) et de représentants du MOE et de l’Institut de recherches IGES pour la partie japonaise, elle a permis de préciser les priorités françaises (climat, biodiversité, croissance bleue, territorialisation des politiques, participation du public) et japonaises (gestion des sols et déchets post-Fukushima, implémentation de l’Accord de Paris, économie circulaire). Les échanges entre le MEEM et le MOE en 2017 seront élargis à ces thèmes. Les deux pays souhaitent par ailleurs renforcer la visibilité auprès du public de ces sujets, avec des interventions d’experts français au Japon et d’experts japonais en France.

Sur les pays tiers, le plan franco-japonais pour le développement durable en Afrique (signé en octobre 2015) pourrait permettre au MOE de mener des actions en coopération avec la France. Ségolène Royal a rappelé en ouverture de la COP de Marrakech en novembre 2016 que les pays en développement, notamment africains, constituent la priorité en matière d’action pour le climat. De son côté, le MEEM est intéressé par les liens déjà établis par le MOE sur la zone Asie-Pacifique.

Concernant les technologies, une coopération existe depuis 25 ans entre les agences nationales ADEME et NEDO, confirmant que les priorités technologiques de la France et du Japon en matière d’énergie et de climat sont proches : efficacité énergétique, réseaux intelligents, énergies renouvelables, économie circulaire…